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Accusé de blanchiment de capitaux et d’atteinte à la sûreté de l’État: Le procès de Joël Aïvo renvoyé au 5 août

Publié le lundi 19 juillet 2021  |  L`événement Précis
Joël
© aCotonou.com par Didier ASSOGBA
Joël Aïvo,constitutionnaliste, professeur des universités et homme politique béninois membre de L`opposition lors de lancement du Front pour la restauration de la démocratie collective
Cotonou, le 13 janvier 2021, la coalition de l`opposition ``Front pour la restauration de la démocratie collective `` mis sur les fonds baptismaux. Se regroupement vise le retour aux acquis de la Conférence nationale des forces vives de février 1990.
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Candidat recalé à la Présidentielle d’avril 2021, poursuivi pour « blanchiment de capitaux et atteinte à la sureté de l’État », dans le cadre des violences qui ont éclaté en avril 2021 dans certaines Communes du pays, le procès du professeur de droit constitutionnel, Joël Aïvo s’est ouvert à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme le jeudi 15 juillet 2021. Opposant au régime de Patrice Talon l’universitaire spécialiste du droit constitutionnel est poursuivi pour « blanchiment de capitaux et atteinte à la sureté de l’Etat ». En effet, assis dans le box des accusés, le prévenu est habillé en veste bleu nuit, lunettée au point, le tout accompagné du gilet de la prison civile de Cotonou. Trois autres misent en cause dans le même dossier son assis sur le même banc que Joël Aïvo. Mais, après quelques minutes d’échanges, une suspension a été prononcée compte tenu de l’absence d’un des prévenus. A la reprise dans l’après-midi, et après plusieurs heures de débats et d’affrontement juridique, le ministère public représenté par le procureur spécial de la Criet, Mario Mètonou a proposé que le dossier soit renvoyé devant une juridiction d’instruction et que la Cour se déclare incompétente. Mais la défense a proposé que le débat soit ouvert afin d’examiner les faits qui sont reprochés aux prévenus. Les avocats ont tout simplement demandé la mise en liberté provisoire du professeur Aïvo et de ses trois coaccusés. Le procureur spécial Mario Mètonou a estimé pour sa part que la demande de mise en liberté provisoire est prématurée puisque les faits reprochés sont graves. La défense a insisté en faisant remarquer que le dossier est vide. Parlant du chef d’accusation atteint à la sûreté de l’État, la défense argumente qu’il n’y a pas de preuves allant dans ce sens. A l’issue des débats, le président des céans a jugé utile de renvoyer le dossier au 5 août prochain.

Yannick SOMALON
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