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Rencontre hebdomadaire avec les journalistes: Wilfried L. Houngbédji défend le bien-fondé des actions du gouvernement

Publié le mardi 10 aout 2021  |  L`événement Précis
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© Autre presse par DR
Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole du gouvernement
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Le Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement et Porte-parole du Gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji est revenu le mercredi 04 août 2021 dernier sur l’actualité nationale notamment celle liée à l’action gouvernementale. C’était à la faveur de la rencontre hebdomadaire organisée avec les professionnels des médias. Face aux journalistes, le porte-parole du gouvernement a donné des clarifications et exposé le bien-fondé des actions de l’exécutif.

Plusieurs sujets qui font l’actualité nationale ont meublé la rencontre hebdomadaire des journalistes avec le porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji. De la Gouvernance des collectivités locales, en passant par la réforme dans l’enseignement technique et formation professionnelle, à la délocalisation des sociétés de ciment et l’Institut national de la femme sans oublier la libération des espaces publics et le congé gouvernemental. Il a été question aussi du démarrage de la deuxième phase du projet asphaltage, des actions volontaristes en faveur de certaines couches, de l’entretien des infrastructures et la vaccination contre la covid-19. En réponse aux préoccupations des professionnels des médias sur la gouvernance des collectivités locales, Wilfried Léandre Houngbédji a fait savoir qu’il est de notoriété publique que depuis 2003 qu’ont eu lieu les premières élections municipales et communales, certains compatriotes dans leur immense majorité se demandent toujours la plus-value réelle que la décentralisation a apporté à l’amélioration de leur quotidien. Pour lui, les efforts allant dans le sens des plans de développement communal ont été faits même si la pratique au quotidien laisse encore à désirer. « Les cinq dernières années, on peut observer que les grands travaux entrepris dans les communes sont le fait de l’État central. C’est vrai que ça fait partir de ses responsabilités, mais ce serait encore plus agréable si c’était les communes parce que suffisamment outillées sur la problématique du développement. Et donc adresser les bonnes questions, les bonnes solutions si elles étaient davantage outillées et disposaient de moyens pour prendre en charge le développement local », note Wilfried Léandre Houngbédji. Dans ce sillage, l’ambition du gouvernement est d’engager une réforme surtout à propos de la gouvernance locale afin de permettre aux autorités communales, à terme, de devenir plus efficaces, plus pertinentes dans l’action au profit des populations. « Le troisième pilier de l’action du gouvernement 2016-2021, c’est l’amélioration des conditions de vie des populations. Cet aspect-là, c’est le fait du gouvernement central. C’est aussi à partager avec toutes les collectivités locales », a-t-il martelé. En ce qui concerne, la réforme de l’enseignement technique et la formation professionnelle, le gouvernement entend renverser la tendance trop généraliste de l’école qui forme non à générer l’emploi mais à chercher d’emploi par l’enseignement technique. « Les lycées techniques modernes vont être construits avec les écoles de référence, érigées afin que d’ici la décennie prochaine, les produits finis de nos écoles soient des gens aptes, à se prendre en charge directement ou à capter les énormes emplois disponibles sur le marché », a-t-il soutenu.

« Si l’entreprise délocalise, elle a tout le loisir de partir avec ses employés »
Parlant de la délocalisation des sociétés de ciments, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji a montré que le gouvernement ne vise pas à réduire le nombre d’employés. Au contraire, c’est promouvoir la protection de l’environnement, la protection de la santé aussi bien de la ville que des citoyens. « Si l’entreprise délocalise, elle a tout le loisir de partir avec ses employés. Il ne s’agit pas d’envisager la réduction du nombre d’emplois ou même l’extension de l’entreprise », a-t-il expliqué précisant qu’il est vrai que la société s’est installée bien avant l’urbanisation, mais la réalité est qu’aujourd’hui il est incompatible d’avoir une telle unité industrielle dans un environnement où des citoyens sont exposés à longueur de journée. L’un des sujets abordés aussi à cette rencontre est la nouvelle formule de l’Institut national de la femme qu’envisage le gouvernement. «Ce qui change fondamentalement est que l’Institut dispose désormais d’un fonds d’assistance aux victimes, mais aussi et surtout d’un secrétariat exécutif qui va être au quotidien en charge de l’étude de la gestion des dossiers », a précisé Wilfried Léandre Houngbédji. L’État dit vouloir non seulement promouvoir la femme dans toutes ces dimensions, mais également en favorisant son émancipation. C’est pourquoi, l’Institut aura dans ses attributions, un rôle de plaidoyer. Le conseil d’administration a été déjà mis en place. Il y a cinq personnes dont quatre femmes. Ce qui traduit véritablement l’ambition du gouvernement d’en faire un organe dédié à la femme. S’agissant de l’opération de libération des espaces publics occupés anarchiquement, le porte-parole du gouvernement a levé toute responsabilité. « C’est essentiellement les mairies qui organisent cette activité. Mais le gouvernement se réjouit de voir que les mairies, nos communes prennent conscience de la réalité », dit-il. Les raisons qui peuvent justifier cette initiative des mairies selon lui, est que si le gouvernement a le sentiment que les infrastructures ne sont pas entretenues, que les investissements ont été faits sans que les uns et les autres ne prennent conscience de l’objectif poursuivi, c’est qu’il pourrait ne pas classer cette ville dans la deuxième phase du projet asphaltage. « On aurait attribué des lots à d’autres villes pour voir si elles au moins, elles vont prendre soins », s’est justifié Wilfried Houngbédji. Il invite à encourager les communes et souhaité que « cela se poursuivre jusqu’à la durée où nous nous reconvertissons tous dans les bonnes manières vis-à-vis de nos villes. Et ce serait de bon augure pour le Bénin que nous prônons. Pour la perspective que nous avons de faire de notre pays une destination touristique de premier plan. »

Plus de 250 milliards FCFA pour la deuxième phase du projet asphaltage
La Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement s’est prononcé sur les affrontements entre éleveurs et agriculteurs. Il a déploré le fait et le haut-commissariat pour la sédentarisation des éleveurs apporte de solutions à ces litiges. « Il est malheureux de constater que le même phénomène se reproduise. Et c’est aussi pour ça que le haut-commissariat pour la sédentarisation des éleveurs a été mis en place. Le haut-commissaire, c’est quelqu’un qui provient d’un milieu socioculturel où ces pratiques ont cours et qui donc a l’autorité sociétale qu’il faut pour parler aux uns et aux autres. Les sensibiliser à la perspective de ce qui vient mais aussi aux vertus de cette décision. Il a déjà fait au moins deux fois le tour du pays avec Hounounkpè qui était déjà en charge de cette question au côté du chef de l’État. Les dégâts ne seront plus que de lointain souvenirs », a-t-il expliqué. Suivant ces propos, le gouvernement a déjà mobilisé 250 milliards FCFA pour la phase 2 du projet asphaltage dans les 09 villes de la deuxième phase. Pour ce qui est du congé gouvernemental, le porte-parole du gouvernement a déclaré que « L’administration tourne. Quand le chef de l’État n’est pas là, il prend un décret pour dire celui qui assure son intérim », a-t-il fait comprendre. En principe, le gouvernement reprend le 23 août et il y aura conseil des ministres une semaine après le mercredi 1er septembre 2021. Pour finir, Wilfried Léandre Houngbédji exhorte la population à se faire vacciner contre la pandémie de la covid-19 et à entretenir les infrastructures publiques. « C’est le rôle de tous à bien se comporter. Ce qui appartient à l’État nous appartient. Nous avons le devoir d’y veiller à l’entretien. Cela participe de l’essor collectif. Et e l’émergence de notre pays », conclut-il.

Alban Tchalla (stag)
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