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Atteintes aux bonnes mœurs : La police veut sévir

Publié le vendredi 20 aout 2021  |  Fraternité
La
© Autre presse par DR
La prostitution en Afrique noire
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S’habiller décemment dans nos villes et campagnes devient de plus en plus un casse-tête pour la jeune génération. Ce qui indispose plus d’un et porte atteinte aux bonnes mœurs. Face à ce fléau, la brigade des mœurs réagit et prévient de sévir contre tous genres de comportements qui porteraient atteinte à la pudeur publique.

La police va sévir contre l’habillement indécent. C’est à travers un entretien accordé à nos confrères de La Nation que le commissaire de police de première classe Emmanuel Agbodjan, chef adjoint de la Brigade des mœurs, a rappelé les comportements susceptibles d’être réprimandés dans l’habillement de certaines personnes. A l’en croire, il n’est plus question de fermer les yeux sur certaines manières peu orthodoxes des jeunes de s’habiller. « La Brigade des mœurs s’intéresse aux faits d’outrage à la pudeur publique. Les gens qui s’habillent sans décence, les jeunes garçons que l’on voit en circulation avec le pantalon en dessous des fesses ; les filles qui s’habillent avec les perles exposées, le nombril dehors, les seins à peine voilés… La Brigade des mœurs est chargée de réprimer ces comportements qui sont constitutifs d’infractions à la loi pénale. Une personne normale, qui a tous ses sens mais qui s’habille de façon à provoquer les autres et porter atteinte à la pudeur publique est en infraction », confie le chef adjoint de la Brigade des mœurs. Revenant sur les raisons avancées par certaines personnes, notamment la modernité, il précise que la rigueur de la loi n’épargnerait guère. « Ceux qui s’habillent de façon indécente savent pour la plupart du temps ce qu’ils font mais ils se disent que c’est la mode. La Brigade des mœurs est là pour leur dire que la mode n’est pas une immunité et ne protège pas contre la rigueur de la loi », a-t-il notifié.
Par ailleurs, le commissaire de police de première classe n’a pas omis d’attirer l’attention des uns et des autres sur ce qu’il en est des médias sociaux. Ces cas d’atteinte à la vie privée et aux bonnes mœurs qui deviennent de plus en plus récurrents sur la toile des réseaux sociaux inquiète la brigade des mœurs. « Il y a des cas qui deviennent préoccupants. Ce sont les cas d’atteinte à la vie privée sur l’espace virtuel ou encore ces jeunes filles qui diffusent et partagent des images à caractère sexuel ou obscène sur les réseaux sociaux », a dénoncé Emmanuel Agbodjan. Il rapporte à ce propos que « De 2020 à 2021, la Brigade des mœurs a reçu plus d’une centaine de cas. Beaucoup de procédures ont été faites en la matière et plusieurs cas ont été déférés tant à Calavi qu’à Cotonou. Nous faisons beaucoup de recherches sur ces personnes. Il y a des procédures qui sont actuellement en cours ».
Il est revenu sur la nécessité d’une bonne éducation et de la relation parent-enfant pour éviter certains comportements de déviances qui pourraient nuire à la vie de la jeune génération, surtout à cette heure de la révolution numérique. « Le dialogue parent-enfant est pour moi la clé du respect des bonnes mœurs dans la société. Des parents qui ont la facilité d’échanger avec leur enfant sur comment se comporter dans la ville, sur sa vie sexuelle, sur son corps…, participent déjà à faire de lui un bon citoyen. Il est de grande importance que chaque parent arrive à sensibiliser les enfants aux comportements déviants. Ce que l’enfant va apprendre en ville est souvent préjudiciable et les conséquences sont drastiques après », a-t-il recommandé. Il invite donc les parents à prendre leurs responsabilités et aux jeunes à prendre conscience de ce qu’ils font sur les médias sociaux et dans la vie courante. « Les jeunes gens qui se permettent de reproduire ce qu’ils voient sur internet ou ailleurs, je tiens à leur dire que leur comportement déviant est d’abord une offense à leur famille. Dans tous les cas, la Brigade des mœurs ne sera pas fatiguée de réprimer ces comportements. Nul n’est censé ignorer la loi », a prévenu Emmanuel Agbodjan, le chef adjoint de la Brigade des mœurs.
Arsène Azizaho (Stag.)




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