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Les Ministres africains de la santé se réunissent pour définir le programme de santé du continent

Publié le mercredi 25 aout 2021  |  Fraternité
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© aCotonou.com par Didier ASSOGBA
Journée nationale de la médecine traditionnelle: Le Gouvernement réaffirme son soutien aux acteurs de la pharmacopée
Abomey-Calavi, le 17 juin 2021.Le Ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin a procédé le au lancement des activités marquant la 20e édition de la Journée nationale de la médecine traditionnelle.
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Les Ministres africains de la santé et les représentants des différents pays se sont réunis aujourd’hui pour la soixante-et-onzième session du Comité régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique, qui est la plus importante réunion sur la santé publique en Afrique. Lors de ce rassemblement annuel, les 47 Ministres de la santé définissent les priorités en matière de santé pour les 12 prochains moins. Du fait de la pandémie de COVID-19, la session de trois jours a lieu en ligne pour la deuxième année consécutive. En ouvrant la session, Mme. La Première Ministre du Togo, Victoire Tomegah Dogbé, qui s’exprimait au nom de S. E. le Président Faure Gnassingbé, a appelé à une plus grande solidarité pour garantir l’équité d’accès aux vaccins contre la Covid-19. « La pandémie de Covid-19 a démontré l’impérieuse nécessité d’une solidarité mondiale, en mettant en exergue la nécessité pour chaque pays de rechercher les meilleures protections, tant individuelles que collectives », a déclaré Mme. La Première Ministre Victoire Tomegah Dogbé. Afin de renforcer la solidarité mondiale, le Directeur général de l’OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a exhorté les pays africains à soutenir un traité international ou tout autre instrument légal permettant d’améliorer la coopération internationale concernant la préparation et la riposte à la pandémie. Ce traité pourrait être discuté en novembre lors de la session spéciale de l’Assemble mondiale de la Santé. « La crise liée au vaccin illustre la faiblesse fondamentale aux racines de la pandémie : le manque de solidarité mondiale et de partage – partage d’informations et de données, d’échantillons biologiques, de ressources, de technologie et d’outils », a déclaré le Dr Tedros. Le besoin de tirer les leçons de la pandémie de Covid-19 a trouvé un écho dans la déclaration de la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique : « La Covid-19 représente à la fois une opportunité et un rappel frappant du besoin de repenser les systèmes qui renforcent l’équité, et d’investir davantage dans le développement d’un monde plus sain et plus juste ».
Cette année, le Comité régional est consacré aux différentes façons d’intensifier la riposte à la COVID-19, de relancer les efforts visant à mettre fin à toutes les formes de polio, d’éliminer le cancer du col de l’utérus, ainsi que de renforcer l’utilisation des technologies liées à la santé. La réunion sera aussi l’occasion de discuter des mesures d’amélioration d’un vieillissement sain sur le continent, de même que du renforcement de la lutte contre la tuberculose, le VIH, les infections sexuellement transmissibles et l’hépatite, et de la fin de la méningite d’ici 2030, parmi d’autres priorités clés liées à la santé. Malgré les défis sanitaires, parmi lesquels les impacts considérables de la pandémie de COVID-19 et d’autres flambées épidémiques, le continent a réalisé d’importants progrès dans la lutte contre les maladies. Cette année, l’Afrique célèbre le premier anniversaire de la certification du continent comme étant débarrassé de la polio sauvage. Des efforts sont désormais entrepris pour mettre fin à toutes les formes de polio. D’autres jalons essentiels sont aussi dans le radar du Comité régional. En Afrique, le cancer du col de l’utérus est le deuxième cancer le plus répandu chez les femmes. En 2020, plus de 72 000 femmes sont décédées de la maladie en Afrique. Malgré la disponibilité de vaccins sûrs et efficaces qui préviennent l’infection, seuls 16 pays ont actuellement des programmes d’administration du vaccin contre le virus du papillome humain (HPV). L’OMS s’engage à faire en sorte que 90 % de toutes les jeunes filles de 15 ans et plus soient vaccinées d’ici 2030, et soutient les efforts visant à accélérer l’élimination de ce cancer en tant que problème de santé publique d’ici 2030. Les délégués au Comité régional débâteront également de la manière d’améliorer l’accès aux technologies d’assistance en Afrique sub-saharienne, où la prévalence de l’invalidité varie de 15 % à 25 %, et où plus de 200 millions de personnes ont besoin d’au moins un produit d’aide technologique. La Région vise à avoir 40 % de sa population ayant besoin de produits d’assistance technologique à y accéder d’ici 2030 sans souffrir de difficultés financières. Plus de 400 participants, parmi lesquels les Ministres de la santé et les représentants des 47 États Membres, ainsi que des agences des Nations Unies, d’organisations intergouvernementales, de la société civile, du monde universitaire et des partenaires de développement, participeront à la réunion. Le Comité régional est l’organe décisionnel de l’OMS dans la Région. Il se réunit une fois par ans pour discuter et approuver les politiques et activités régionales, ainsi que les plans financiers visant à améliorer la santé et le bien-être des personnes.
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