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Exploitation des débits de boissons: Des actions en vue pour réglementer le secteur

Publié le mardi 31 aout 2021  |  La Nation
Elégbara,
© Autre presse par DR
Elégbara, la butte sacrée’’ de Gildas Altidor Dossou et Daouda N’Diaye
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Par Alexis METON A/R Atacora-Donga,

Les débits de boissons installés dans les départements de l’Atacora et de la Donga se doivent d’opérer en respect de la loi. Nombre de ces lieux sont dans l’illégalité et les propriétaires sont appelés à corriger le tir.

«L’implantation et l’exploitation des débits de boissons sont subordonnées à une autorisation préalable signée par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique et celui en charge du Tourisme. Ce qui n’est pas le cas actuellement pour certains promoteurs des débits de boissons?», a déclaré Jacques Sambiéni, directeur départemental des Affaires intérieures et de la Sécurité publique Atacora-Donga.
Pour cela, sa direction prévoit des actions pour réglementer le secteur dans les départements de l’Atacora et de la Donga. «?Ce que nous allons faire dans les jours à venir, c’est le contrôle systématique parce que nous sommes une nouvelle direction, mais la réglementation n’est pas nouvelle?», indique-t-il.
Selon ses explications, il y a une réglementation de 1987 et avant celle-ci, il y en avait qui datait de 1982 et une autre qui avait été prise en 1958. «?Nous allons directement au contrôle parce que la République n’est pas nouvelle, le Bénin n’est pas nouveau et la réglementation n’est pas nouvelle?», affirme-t-il. Les promoteurs, poursuit Jacques
Sambiéni, savent depuis des années qu’ils doivent se conformer aux textes de la République. Ainsi, il les invite à très vite se mettre à jour en respectant les textes. En cas d’infraction, il est prévu des sanctions administratives et la fermeture de l’établissement qui enfreint la loi. Dans cette catégorie de débits de boissons soumis aux exigences de la loi, Jacques Sambiéni cite les buvettes ordinaires parce que le décret, selon lui, parle des baraques, pourvu qu’on y vende des boissons alcoolisées ou non, ou fermentées… Et quand on parle de boissons fermentées, on fait référence à une certaine catégorie de boisson, certainement celles vendues dans les cabarets, souligne-t-il.


Etat des lieux inquiétant dans l’Atacora-Donga

Les débits de boissons s’ouvrent au quotidien nonobstant l’interdiction de vendre des boissons à domicile ou au bord des voies. «?Que votre boisson, soit alcoolisée ou non, on ne peut pas en vendre à domicile?», prévient-il pour faire constater les irrégularités dans le secteur. Dans le département de l’Atacora, Jacques Sambiéni fait un état des lieux qui révèle des illégalités en matière d’installation et d’exploitation des débits de boissons. Les promoteurs doivent veiller au respect de certaines zones protégées. Par exemple à côté d’un camp, d’un hôpital, d’un établissement d’enseignement, qu’il soit public ou privé, ou encore à côté de certaines administrations, on ne peut pas ouvrir un débit de boissons. Dans les zones marécageuses, on ne peut pas non plus ouvrir un débit de boissons parce qu’il faut de la salubrité publique.
Le décret 87-076 du 26 juillet 1987 portant modalités d’implantation et d’exploitation des débits de boissons définit les procédures à observer avant d’ouvrir un débit de boissons et interdit la fréquentation des mineurs sans autorisation. Il précise même qu’avant d’amener un mineur à un anniversaire qui se tient dans un établissement de vente de boissons, il faut une autorisation préalable.
Jacques Sambiéni distingue trois catégories de débits de boissons. Il y a les débits de boissons sans alcool à consommer sur place ou à emporter, les débits de boissons alcoolisées à consommer sur place ou à emporter, et les débits de boissons alcoolisées et fermentées à consommer sur place ou à emporter. Ce sont des établissements qui accueillent le public et ça peut être en matériaux définitifs ou des baraques en matériaux provisoires. Les réformes aidant, des promoteurs ne pourraient plus évoquer les questions de distance entre les départements et le ministère qui se chargeait de traiter les dossiers. Ils doivent profiter de la déconcentration des services du ministère pour se mettre à jour.
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