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Lancement d’un livre sur la corruption: Awoudo et Tchanou célèbrent les efforts fournis par le régime de la Rupture

Publié le jeudi 2 septembre 2021  |  L`événement Précis
Edibayo
© aCotonou.com par DR
Edibayo Joanna Dassoundo (au milieu),présidente de la Chambre des libertés de la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (Criet)
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La salle Laguna 1 du Palais des congrès de Cotonou a abrité, ce mardi 31 août 2021, la cérémonie de présentation de l’ouvrage « Lutte contre la corruption sous la Rupture : réformes et grands procès » écrit par les journalistes François Awoudo et Michel Tchanou. La cérémonie a connu la présence des professionnels de médias et de plusieurs autorités politico-administratives.

Passionnés de l’investigation journalistique, notamment sur les questions de gouvernance, les journalistes François Awoudo et Michel Tchanou ont commis un ouvrage intitulé « Lutte contre la corruption sous la Rupture : réformes et procès » qui est consacré à ce qui a fondamentalement changé dans le traitement des cas de corruption au Bénin depuis l’avènement du régime de la Rupture en 2016. Il s’agit d’un document de 318 pages, subdivisé en deux parties. Dans la première partie sont rappelés les engagements du candidat Patrice Talon en matière de lutte contre la corruption ; engagements transformés plus tard en réformes judiciaires, politiques et en innovations administratives. Dans la seconde partie de l’ouvrage sont présentées plusieurs affaires emblématiques de la lutte contre l’impunité dont a connu la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) depuis sa création en 2018. « Les auteurs y soulignent en même temps les effets induits par ces réformes sur la qualité de la gouvernance et les performances de l’économie nationale », a indiqué le présentateur de l’ouvrage, Wilfrid Adoun. Par ailleurs, les deux auteurs ont exposé dans leur œuvre, de nombreuses réformes voulues efficaces et durables pour freiner l’élan des acteurs qui organisent l’évasion des recettes publiques, siphonnent et dilapident les ressources de l’Etat dont ils ont la charge de la gestion. Il s’agit entre autres de la réforme et la dynamisation de la Cellule Nationale de traitement des Informations Financières (CENTIF), la mise en place des agences gouvernementales, la modernisation de l’administration fiscale, l’introduction des machines électroniques certifiées, la mise en place de la plateforme des services publics, l’ouverture de guichets uniques dans les domaines du foncier, la gestion des pensions de retraite et la gestion de la fiche de paie des agents de l’État. François Awoudo et Michel Tchanou n’ont pas manqué d’explorer les nombreuses mesures d’amélioration du cadre macroéconomique, l’assainissement des finances publiques, et la rationalisation des dépenses publiques. « Les nombreuses actions menées contre la corruption que les auteurs ont présenté dans ce livre ont permis, soutiennent-ils , de tendre vers la corruption tolérance zéro avec l’émergence progressive d’une certaine intégrité et l’augmentation des ressources internes de l’Etat. Il en résulte une crédibilité retrouvée du Bénin sur les marchés financiers, et un nouveau regard porté par les institutions internationales sur notre pays », a déclaré le présentateur du livre, Wilfrid Adoun. Au nom des auteurs, François Awoudo a rendu un vibrant hommage aux responsables de la Criet, de la douane et des impôts pour leur avoir fourni les informations nécessaires, avant d’inviter les uns et les autres à lire l’ouvrage afin de faire leurs propres opinions sur son contenu.

Ils ont dit …

Prof. Joseph Djogbénou, président de la Cour constitutionnelle
« C’est l’enquête qui permet de dévoiler la vérité »
« Ma présence a une double signification. La première, c’est en forme de témoignage à des amis. (…). La seconde signification de ma présence, c’est de dire certes il faut faire comme ils l’ont fait, c’est-à-dire mener des investigations, assumer complètement la qualité de journaliste d’investigation, mais surtout appeler les uns et les autres à faire plus que ce qu’ils font. Il manque à la démocratie et à la République ce pilier qui fait des journalistes des juges civiques, laïcs qui, sur des questions déterminées, empruntent les armes de l’enquête et désarment la vérité. Il n’échappera à personne que l’un des points de distinction entre les pays que l’on dit développés et les nôtres, c’est qu’il y a plus chez certains des journalistes d’investigation et d’autres, des urgentistes qui restent à la salle d’urgence de l’information. C’est l’enquête qui permet de dévoiler la vérité, qui permet au citoyen d’élever la qualité de son opinion, d’être même politiquement un vrai juge »

Jacques Ayadji, président du parti Moele-Bénin
« Je voudrais d’une presse qui assagit la classe politique »
« Je suis venu simplement dire aux auteurs qu’il faut continuer en faisant de l’investigation. Je voudrais d’une presse qui assagit la classe politique. Il faut que la classe politique puisse être assagie par la presse. Il faut que notre presse aille au-delà de la communication. C’est ça qui va faire que notre pays va se développer. Parce si j’ai de l’argent, que je sois mauvais, la presse peut dire que je suis bon, et que si je n’ai pas de l’argent et que je suis bon, celui qui a l’argent peut amener la presse à dire que je suis mauvais. Il faut alors investiguer. Et quand nous acteurs politiques, nous allons commencer par voir que nos actions sont suivies, et que ça peut être relaté dans les livres, ça peut être dénoncé, alors nous allons avoir peur. Et si également nous savons que si nous faisons bien, un ouvrage sera consacré à nos bonnes actions, et qu’il y aura de la reconnaissance, vous verrez que les meilleurs vont sortir de terre ».

Laurent D. Kossouho
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