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Bénin: VIH/Sida, 60% des cibles à risque dépistés dans le pays de l’or sont positifs

Publié le jeudi 2 septembre 2021  |  Matin libre
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© Autre presse par dr
Dr Jacob Namboni,directeur départemental de la santé de l’Atacora,
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Le directeur départemental de la santé de l’Atacora, Dr Jacob Namboni, dans une interview accordée ce lundi à l’Agence Bénin Presse, a déploré les difficultés de communications en matière de santé, avec les populations du pays de l’Or, notamment à Kouaténa, dans l’arrondissement de Perma, et dont la conséquence directe est la propagation de plusieurs maladies, dont le Vih/Sida, avec un taux de prévalence très élevé.
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Au nombre des maladies prioritaires qui déciment les populations des localités de Perma, où, l’on extrait l’or,
le directeur départemental de la santé, a énuméré les traumatismes avec blessures ou mort et des maladies
sexuellement transmissibles dont le VIH/Sida. « Nous avons un taux qui va jusqu’à 50, 60% parfois des cibles que nous avons dépisté », a illustré Dr Jacob Namboni. Il a aussi parlé des maladies à potentiel épidémique à commencer par la Covid-19. « Il est difficile d’amener cette population à observer le minimum de comportements. Les conditions d’hygiène sont à désirées à ce niveau, donc des cas de diarrhée chez les enfants, de paludisme chez les enfants et les femmes enceintes sont constamment observés », a indiqué le DDS. En dehors de ceci, le directeur départemental a évoqué également des maladies infectieuses, la gale et d’autres maladies de la peau, des grossesses non désirées avec ses corolaires. « Au niveau de Kouaténa, par exemple tout ce qui se fait n’est pas sain, la vie est à la dérive, les gens sont drogués, autant de choses qui font qu’il est difficile de faire passer un message ou une communication », a fustigé le directeur.

Sinon, a-t-il précisé « Comme les autres localités situées à au moins 5 kilomètres d’un centre de santé, elle bénéficie de tout le paquet minimum, à travers une stratégie avancée ». « Ce n’est pas une population que nous avons abandonné parce que si on la néglige, elle se mélange avec la population globale, donc on s’occupe autant que possible à offrir à cette population le paquet minimum de soins qu’une population doit avoir, mais ce sont des difficultés », a confié Dr Jacob Namboni.

Source : Abp
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