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Le Matinal N° 4245 du 10/12/2013

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Victime d’une tentative d’assassinat : Martin Assogba évacué au Cnhu de Cotonou
Publié le mercredi 11 decembre 2013   |  Le Matinal


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© Fraternité
Le président de l’Ong Alcrer, Martin Assogba


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Victime d’une agression, lundi 9 décembre à Ouèdo, commune d’Abomey-Calavi et admis en soins intensifs à l’hôpital de zone de la même ville, le président de l’Ong Alcrer, Martin Assogba a été transféré hier au Centre hospitalier Hubert K Maga de Cotonou. Il y subira une opération qui consistera à lui extraire les deux balles proches de la carotide.


Martin Assogba (photo) vient de passer sa deuxième nuit à l’hôpital. D’abord à l’hôpital de zone d’Abomey-Calavi où il a été conduit juste après l’agression du lundi 9 décembre, puis au Cnhu Hubert K. Maga. Il y est depuis hier suite à une évacuation sanitaire. Ainsi en a décidé le corps médical afin de poursuivre les soins nécessaires à son rétablissement. Selon nos sources, cette évacuation est intervenue afin de lui administrer les soins complémentaires au moyen des équipements plus adaptés. Avant l’évacuation, deux balles sont toujours dans son corps. C’est ce qui explique, d’ailleurs ce transfert.

Au cours de l’agression, ses assaillants ont tiré dessus sept balles dont cinq ont été extraites à l’hôpital de zone d’Abomey-Calavi. Deux jours après la tentative d’assassinat, on s’interroge sur l’évolution de l’enquête. Le Directeur général de la police nationale, Louis-Philippe Houndégnon a rassuré qu’il mettra tout à l’ouvre pour identifier, reconnaître et arrêter les auteurs. A la tête d’une équipe, il s’était rendu la même nuit sur les lieux de l’agression pour essayer de reconstituer les faits.

Ils sont en verve dans la solidarité

L’agression contre Martin Assogba a mis en verve plusieurs acteurs de la Société civile dont Me Joseph Djogbénou, Joël Atayi Guèdègbé, Urbain Amégbédji, Orden Aladatin et des membres de l’opposition politique du pays, entre autres, Eric Houndété, Lazare Sèhouéto, Séraphin Agbagbahoungbata. Consternés devant les faits, ils ont jugé cette tentative d’assassinat suffisamment inquiétante pour l’avenir. D’après leur analyse, Martin Assogba est victime de ses opinions publiques.

A y comprendre de près, certaines personnes gagneraient à se séparer de l’activiste des droits de l’Homme parce qu’elles estiment qu’il est gênant et engagé. Pour des acteurs politiques et de la Société civile, c’est sans doute un coup politique. La question qu’on doit se poser est de savoir : qui en veut à l’homme ? Les propos recueillis ça et là laissent croire que le coup provient d’un camp donné. Cette hypothèse met en évidence un faisceau d’éléments qui montrent que les opinions de Martin Assogba ne sont pas souvent favorables au Pouvoir. Il n’hésite pas à distribuer des diatribes à ceux qui dirigent le pays. Il est taxé d’opposant au régime de Yayi Boni.

Dans le malheur qui l’a frappé, la plupart de ceux qui étaient à son chevet à l’hôpital sont aussi taxés d’opposants. Dans ces conditions, la présence des figures de proue de l’opposition politique aux côtés des acteurs de la Société civile pour soutenir Martin Assogba ramène à une idée. C’est qu’ils regardent tous dans la même direction quand ils soutiennent que les opinions publiques du président de l’Ong Alcrer sont gênantes et que sans doute, ce sont ceux qui se sentent gênés qui ont voulu l’éliminer. Suivez leur regard.

On peut se demander donc de qui parlent-ils ? La réponse, on la connaît déjà. La Police a ouvert une enquête, dont on espère les conclusions, sous peu, afin de retrouver à tout prix les auteurs de l’agression. C’est un impératif pour Louis-Philippe Houndégnon. Il aurait ainsi permis de découvrir si le commanditaire est celui qu’on accuse tout bas. Ou bien, l’acte criminel a une autre origine.

Fidèle Nanga

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