Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



La Nation N° 5883 du 11/12/2013

Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Société

Recrutement au profit du ministère de l’Economie et des Finances : La FESYNTRA-Finances exige l’annulation du concours, puis sa reprise
Publié le jeudi 12 decembre 2013   |  La Nation


Jonas
© Autre presse par DR
Jonas Gbian, le ministre de l’Economie et des finances


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

La décision du gouvernement de mettre à la disposition du ministère de l’Economie et des Finances, les agents admis au concours de recrutement organisé à son profit, courant juillet-août 2012 n’est pas du goût des responsables des organisations syndicales. A travers une conférence de presse organisée hier mardi 10 décembre à la Bourse du travail à Cotonou, celles-ci ont demandé au gouvernement de revoir sa décision, sous peine de créer une autre tension sociale.

Par Josué F. MEHOUENOU

La Fédération des syndicats des travailleurs des Finances (FESYNTRA-Finances) avec à ses côtés plusieurs responsables d’organisations syndicales invitent le gouvernement à remettre en cause sa décision de reserver dans la fonction publique, une partie des candidats déclarés admis à la suite du dernier concours de recrutement d'Agents permanents de l'Etat organisé au profit du ministère de l’Economie et des Finances.
La décision du Conseil des ministres rendue publique le 9 décembre dernier, mettant à la disposition du ministère concerné, «les agents déclarés admis et non concernés par la polémique» est très mal appréciée par l’ensemble des défenseurs de la classe ouvrière qui estiment que tout le processus ayant conduit aux résultats est émaillé de vices et de violations sous diverses formes.

Le secrétaire général de la FESYNTRA-Finances, Laurent Mètognon, s’est appuyé sur des chiffres concernant les catégories d’agents à recruter pour faire comprendre que « la polémique autour de ce concours a commencé dès le départ et non après la délibération ».
Dans ce processus, poursuit-il, plusieurs textes de lois en vigueur comme l’arrêté interministériel N°577/MTFT/MEF du 27 juillet 2012, auraient été violés, sans oublier le communiqué N°499/MTFP/DC/SGM/DGFP/DRAE/STCD/SA du 31 décembre 2012, non paraphé par les autorités du ministère du Travail et de la Fonction publique d’alors. Il y aurait eu également dans cette affaire, selon Laurent Mètognon, des aveux et c’est fort de tout cela, qu’il a exigé au nom de son organisation syndicale, l’annulation pure et simple du concours querellé et sa reprise au profit des mêmes candidats.

Cette position est largement partagée par les responsables de plusieurs confédérations syndicales qui étaient également présents hier, mais aussi par des acteurs de la Société civile, des responsables politiques et les organisations de jeunes en quête d’emploi.
Paul Essè Iko de la CSTB invitera, face à cette situation, les travailleurs à rester mobilisés et debout, pour d’éventuelles luttes. De son côté, Dieudonné Lokossou regrette qu’on veuille « promouvoir l’excellence avec la tricherie ». Pour sa part, Pascal Todjinou de la CGTB qui est déjà partant pour la lutte, invite la classe ouvrière à se tenir prête pour « des stratégies internes à planifier face à cette honte publique ».

«On se battra pour que ce concours ne passe pas. Nous sommes prêts à aller dans la rue…cette décision met en cause la crédibilité des concours dans notre pays ».
Ce sont là, les propos du syndicaliste Noël Chadaré de la COSI-Bénin qui estime que le gouvernement a voulu jouer avec les travailleurs en laissant passer le temps, pour ensuite entériner ce concours, pourtant à polémique. Dans cette lutte qu’entrevoient ces organisations syndicales pour faire plier le gouvernement et obtenir l’annulation et la reprise dudit concours au profit des mêmes candidats, avec au besoin, les mêmes épreuves, Célestine Zanou et Saka Fikara promettent également d’être à leurs côtés et l’ont aussi fait savoir hier....

 Commentaires