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Fraternité N° 3503 du 12/12/2013

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John Migan à propos de la crise sociopolitique au Bénin : « Pardonnons-nous les uns les autres et cultivons la paix »
Publié le vendredi 13 decembre 2013   |  Fraternité


L’Evangéliste,
© Autre presse par DR
L’Evangéliste, chantre de la musique gospel béninoise, John Migan


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Pour n’avoir pas cultivé la paix, moteur du bien-être et de l’émergence de la Patrie, le pays se trouve depuis quelques mois dans une impasse politique. L’Evangéliste, chantre de la musique gospel béninoise, John Migan propose à ses compatriotes de se pardonner mutuellemt afin de cultiver la paix et de développer le pays. Convaincu que seuls ces gestes peuvent permettre de résoudre la question de tension sociopolitique actuelle, il invite tout le monde à observer ce comportement.

« … Cherchez la paix de la ville [de la patrie] … et priez l’Eternel pour elle ; car dans sa paix sera votre paix [ou prospérité parfaite]. » (Jérémie 29:7, Darby)
« Supportez-vous les uns les autres, et si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. » (Colossiens 3:13)
« Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi ; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses. » (Matthieu 6:14-15)
Sur la croix, Il a crié : « Père pardonne-leur … » (Luc 23:34)

C’est à travers ces passages bibliques, que le serviteur de Dieu, conformément à sa vocation de sel et de lumière de la nation, invite impérieusement toute la population béninoise à rester dans cette vérité pour atténuer la tention sociopolitique qui a en cours actuellement. Il a confié que nous avons besoin de connaître la vérité, mais seulement dans le but de consolider notre unité, d’affermir notre fraternité, afin de travailler dans la paix, pour l’édification de notre patrie le Bénin.


Selon lui, Nelson Mandela est devenu une icône mondiale non pas à cause de ses longues années passées en prison, mais plutôt à cause du pardon qu’il a accordé à ses ancien bourreaux. Il alla plus loin en devenant le défenseur de la cause de ces derniers.
Notre démarche précise l’Evangéliste John Migan au chef de l’Etat Boni Yayi, s’inscrit dans la dynamique de la paix, de l’unité et de la concorde. Il est bien entendu que nous n’envisageons pas de paix et de concorde sans la vérité et la justice.

Cependant, si la vérité et la justice ne sont pas bien marinées dans l’amour et la miséricorde, ne risquons-nous pas d’entacher les belles pages de l’histoire de notre émergence en plein chantier ?
« Ces situations parfois très blessantes nous évaluent : moralement, mentalement, psychologiquement. Nous sommes ainsi évalués soit pour l’ascension soit pour la disgrâce. Vertus, autorités et influence morale, avec leurs conséquences fâcheuses ou heureuses, viennent couronner nos guéguerres, conflits d’intérêts etc. » a-t-il rappelé.


« Abner appelle Joab et dit : ‘‘Est-ce que nous allons toujours nous faire la guerre ? Cette affaire va mal finir, tu ne sais donc pas cela ? Qu’est-ce que tu attends pour commander à tes soldats de ne plus poursuivre leurs frères ?’’ (2 Samuel 2:26, Parole de Vie)
Pour finir, il a invité à la sagesse des pasteurs, prêtres, rois et chefs coutumiers, pour le règlement des différends qui ont surgi entre leurs enfants : Yayi Boni, Patrice Talon et Olivier Boco, Houssou et consorts, Car, il s’agit de nous, de notre dignité et de notre mère patrie, le Bénin. Les Béninois ont beaucoup à donner au monde.


« Dans les vieillards se trouve la sagesse, et dans une longue vie l’intelligence. En Dieu résident la sagesse et la puissance. […] Il [Dieu] possède la force et la prudence ; il maîtrise celui qui s’égare ou fait égarer les autres. » (Job 12:12, 16). Ni des intérêts personnels ni les élections présidentielles de 2016 ni aucune influence étrangère, ne devraient nous amener à faire économie de vérité et d’amour dans cette affaire. Nous devons tous œuvrer pour notre pays le Bénin, pour nos enfants et pour les générations à venir.


En effet, n’est-ce pas une honte que d’amener les affaires des nôtres sur la scène internationale ? N’y a-t-il pas de fils et de filles de notre grand Bénin capables de trancher de façon fraternelle ce genre de différend ? Ne sommes-nous pas en train de tourner en dérision notre peuple avec ses saines valeurs éthiques et morales multiséculaires ?
« N’y a-t-il point de baume en Galaad [ou de solution made in Bénin] ? N’y a-t-il point de médecin [prophète, sage etc.] ? Pourquoi donc la guérison de la fille [des fils et filles] de mon peuple [le Bénin] ne s’opère-t-elle pas ? » (Jérémie 8:22)
Que Dieu vous bénisse !
Evangéliste et Chantre de l’Eternel


John Migan

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