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Ce que les députés ont dit jeudi dernier sur le transfert du siège du Parlement
Publié le dimanche 15 decembre 2013   |  24 heures au Bénin


L’interpellation
© Autre presse par DR
L’interpellation de Dieudonné Lokossou objet de questions d’actualité au Parlement


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La question relative à la délocalisation du siége du Parlement a fait l’objet de débats au sein de l’hémicycle le jeudi dernier. C’était en présence du Minsitre Christian Sossouhounto qui représentait le gouvernement .


Lire la déclaration des honorables députés au cours des débats .


ZEPHERIN KINDJANHOUNDE :

« …Comment peut-on prendre la décision de transférer le site du
nouveau siège de l’Assemblée nationale unilatéralement.

Dans le budget 2014, on a prévu 4,5 milliards de FCFA pour la construction alors qu’aucune étude n’a été faite. Or depuis plus d’un an, on attend la contre expertise sans suite. N’est-ce pas là une manière d’encourager l’impunité. Mieux, cela fait dire que c’est la politique de deux poids deux mesures. C’est même de l’injustice quand on sait que certains sont privés de leur liberté ».

YACOUBOU MALEHOSSOU :
« Dites moi que le nom du cabinet qui a validé que les bâtiments ne
sont pas fondés. On ne doit pas tenir compte des rumeurs. Le ministre
vient d’arriver mais il a la peur ».

NAZAIRE SADO :
« dans tout ce qu’on dit c’est le secteur privé qui souffre énormément. Beaucoup d’entreprises se sont engagées et ne sont pas payées. Il faut en tenir compte.

Depuis le 02 janvier 2013 de recourir à une expertise internationale, ce n’est pas fait. Et il faut que le gouvernement fasse son travail car ces entreprises ont des dettes. On recommande que d’ici 3 mois, le gouvernement tranche cette affaire. Je voudrais proposer qu’aucun franc ne soit déboursé. Le gouvernement ne doit pas le faire ».

GEORGES BADA :

« c’est notre siège, et chaque jour que nous venons à Porto-Novo, nous voyons ce gouffre à l’entrée du pont. Dans mon pays, il y a quelque chose qui cloche. Il faut que nous retrouvions les sous engloutis. C’est inconcevable car c’est un scandale ».

EDMOND ZINSOU :

« il y a une semaine, c’est la centrale où il y a 45 milliards et aujourd’hui, c’est 14 milliards et plus pour le siège de l’Assemblée
nationale.

A côté de nombreux de Béninois qui croupissent dans la
misère et ces milliards, des gens n’ont pas pitié de les gérer de cette façon. Nous avons beaucoup de jeunes diplômés sans emploi qui sont encore à la charge de leurs parents. Je crois qu’il y a complicité de l’Etat….. ».

GBENAMENTO :

« Vous êtes la deuxième personnalité du pays et vous devez prendre
vos responsabilités ».

RAPHAEL AKOTEGNON :

« Votre responsabilité est engagée monsieur le président Nago ».

MATHURIN NAGO :

« Je voudrais remercier le ministre. Il a été très synthétique. Je voudrais vous faire la synthèse et dégager les grands axes qui ont été abordés. Dans l’élan pris par certains, ils ont été au-delà puisqu’ils m’ont traité de tout. Il ne faut pas aller au-delà de mes déclarations. Je n’ai jamais dit que je suis allé voir le chef de l’Etat qui m’a éconduit. De grâce, limitez vous à mes déclarations.

Pendant la période incriminée, je n’ai pas été ministre de la construction. On ne peut pas me faire porter le chapeau que je ne veux. En tant que président de l’Assemblée nationale, j’ai joué mon rôle et le parlement n’est pas maitre d’ouvrage. Depuis 2002, on a remis la maîtrise au ministère de l’Urbanisme.

Plusieurs législatures sont passées. Mieux, j’ai invité tous les cadres impliqués dans ce dossier à venir nous donner des explications. C’est ensemble que nous avons écouté les déclarations. J’avais des informations qui me parvenaient à cette période que nous avons programmé ces questions orales avec débat. Ce n’est pas bon d dire que nous sommes complices.

Evitons d’être excessifs pour que demain on puisse croire nos déclarations. C’est un chantier qui a été mal conduit et j’ai fait des démarches contraires et il a été décidé autrement par le ministre. Le parlement n’est nullement complice dans cette affaire, il a été débarrassé de ce chantier depuis 2002.

Nous constatons que cela fait un an que ce dossier a été discuté ici et que les questions qui ont été posées sont de deux ordres : le retard dans les travaux et la mauvaise gestion des fonds. Il y a également la question de la qualité du sol.

Toutes ces questions ont conduit le gouvernement à engager une enquête qui devrait se poursuivre par une expertise internationale. Cela fait un an, des cadres son jeté en prison. Mais ce qui n’a pas été fait, c’est l’expertise technique. Les collègues ont estimé qu’avant le démarrage des w, il a y a eu des préalables.

Toutes ces études ont été faites et on ne peut pas comprendre que maintenant on parle de la qualité du sol. Inviter certains cabinets et les écouter.

Faire signer par le gouvernement que ; il est nécessaire et urgent que cette construction ; le gouvernement doit prendre en charge ce dossier car depuis un an, rien n’a bougé. On ne sait pas si la construction sera maintenue ou déplacée et les prévisions faites ne peuvent être utilisées tant que les résultats de l’expertise ne sont pas connus.

Le gouvernement doit prendre une lettre dans laquelle il sera notifié le délai à l’issue duquel on aura les résultats de l’expertise internationale et il y aura une communication à cet effet. On a des réponses aux questions, la lettre et après la communication. Les 14 milliards engloutis doivent être revalorisés ».

Propos recueillis et transcrits par Nicaise AZOMAHOU

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