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Les propos de Gaston Zossou sur l’émission Cartes sur Table de Océan Fm
Publié le lundi 16 decembre 2013   |  24 heures au Bénin


Conférence
© AFP par Thierry Charlier
Conférence des Donateurs pour le développement du Mali: l`arrivée du président Yayi Boni à Bruxelles


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L’ancien ministre de la communication et porte-parole du gouvernement du Général Mathieu Kérekou était l’invité de l’émission carte sur table de Océan Fm ce dimanche. Une occasion pour ce militant de l’Union fait la nation de s’expliquer sur l’actualité politique nationale.
Votre journal a transcris en partie les grandes lignes des propos tenus par le ministre au micro de nos confrères.

Vous vous retirez du dialogue. Qu’est-ce que l’Union fait la Nation entend faire maintenant ?
Nous proposons une nouvelle assise nationale.


Est-ce une nouvelle conférence nationale ?


Que le mot ne vous effraie pas. Quand ça ne va pas, quand les maires passent le terme de leur mandat, quand les petits, puisque nous sommes dans ce contexte-là, peuvent passer le terme de leur mandat constitutionnel, on nous met dans la tête l’inadmissible. On est en train de grogner sur notre dignité de citoyen, on est en train de grogner sur notre bon sens, on est en train qu’on peut faire de nous ce que l’on veut. Nous avons décidé de résister, de ne pas passer la peur en héritable à nos enfants. Nous avons décidé de leur dire plutôt qu’on fait le combat de son temps. Nous faisons de la politique. Elle se fait visiblement par la parole, les manifestations, les prises de position. On n’a pas d’autres moyens. Nous n’avons pas la culture de la violence directe. Nous avons la culture d’un besoin irrésistiblement d’exprimer nos convictions et nos sentiments.


Autre reproche fait à l’Union la Nation est que vous êtes absent sur les grands terrains. Vous vous contentez de quelques communiqués publiés dans la presse tout simplement.


La Liste électorale permanente informatisée, parlons-en. C’est un outil de fraude connu de tous. L’outil qui a permis d’élire le Président de la République n’a pas pu renouveler le mandat des maires. Il était pour lui et il n’était plus bon pour les autres. Cette élection organisée depuis bientôt trois ans dont personne ne peut nous indiquer le taux de participation n’en est pas une. Aujourd’hui, nous sommes dans une situation de fait. Lorsqu’on est dans une situation de fait, on recherche des voies pour raccorder une légalité.
La légalité est la loi des parties, c’est le contrat social par excellence. Aujourd’hui, la Lépi. Je ne croirai jamais à la correction de la Lépi. On nous fait croire que pour sa correction totale, il faut attendre 2017. On dit qu’il faut y toucher. Les personnes chargées pour y toucher, nous les connaissons. Vous avez le devoir en tant citoyens de faire attention à ce qui se passe d’essentiel dans notre pays. Tout le monde a écouté la cassette. On a fait une réunion politique au cours de laquelle il est dit qu’il faut conserver le Pouvoir pour une région au détriment d’une autre. Quand c’est ces personnes qui sont chargées de corriger la Lépi, nous n’y croyons pas.
Pour nous, la Lépi, c’est un poison. Si j’ai vu quelqu’un en consommer et il est tombé mort, je ne consommerai pas après lui, parce que les gens auraient dit qu’on a travaillé et enlevé le poison. Que cela ait coût 40 ou 50 milliards, ce n’est pas parce que le poison a coûté cher qu’il faut le boire absolument le boire pour la rentabilisation. Toutes ces choses seront tirées au clair un jour. On saurait qui a fait quoi. Les questions que nous évoquons et celles que vous évoquez aussi si c’était nécessaire, tout sera tiré au clair. La vérité triomphera. Un pays ne laisse pas mourir, une Nation ne se laisse pas mourir. Elle aspire au bonheur.
Sur le terrain, l’Union fait la Nation entend se rallier à cette proposition du front citoyen pour l’organisation des assises nationales.


Quelles sont les actions concrètes de l’Union fait la Nation sur le terrain politique aujourd’hui ?


Je sais qu’en ce moment, j’ai le privilège de parler à un grand nombre de citoyens. Il leur revient de m’écouter de façon responsable et critique. S’ils se rendaient compte que je dis la vérité et justifient que l’on réagisse, ils réagiront. Le combat politique est celui-là. On n’a pas vocation de placer des bombes ou d’attaquer des personnes. Nous prions pour que Satan ne triomphe pas de ce qu’il y a de nous d’humain. Encore, faudra-t-il qu’on nous laisse parler. L’Ortb, pourquoi c’est devenu la chose privée d’une famille politique ? A l’Ortb aujourd’hui, on entend d’une seule cloche. N’y-a-t-il pas de malsain ? On fait croire aux citoyens que la vérité est unique. On est grand dans le fond. Nous sommes fatigués par toutes ces bêtises.
L’Union fait la Nation a assigné Stéphane Todomè et Wabi Boukari en justice.


Est-ce que vous pensez avoir un accès équitable aux médias publics en les assignant ?


Vous ne pensez pas qu’il vaut mieux que nous empruntions les voies légales. C’est ce que nous sommes en train de faire. J’espère qu’on va leur intimer l’ordre de donner à l’Ortb sa vraie vocation : l’organe d’Etat et organe gouvernemental, puisque des démarches ont été faites en direction de la Haac et la Haac s’est avouée vaincue. Je peux punir une radio privée, mais l’Ortb non. Nous nous disons qu’il faut saisir la justice. Nous occupons le terrain qu’il vous ait laissé avec pour intention de tendre nos actions.


Vous êtes stratégiques ?


Bien sûr. Vous pensez que les personnes qui sont à l’Union fait la Nation sont à leur début ? Non. A l’Union fait la Nation, il y a de très jeunes personnes et des hommes qui ont de métier. Nous sommes pratiquement à la porte de 2016. Aucune candidature ne se dégage au sein de l’Union fait la Nation.
On ne peut pas réunir ce nombre et être absent à cette échéance majeure. Si nous ne sommes pas arrivés à dire voilà le cheval, on est obligé de nous attendre. Tout ce que je sais, on existe individuellement, avant de se fondre dans un groupe. J’espère que ce qui reste de l’Union est homogène dans sa posture politique, aussi bien au Parlement que dans ses prises de position. On ne fait pas de demi-mesure. Nous avons pris une position claire. Je dis qu’il n’est pas bien que vous n’êtes pas en mesure de conserver la lutte que d’autres ont menée avant vous. Un proverbe de chez nous dit : « Si tu es l’enfant d’une maison, si tu n’es pas en mesure de relever le nom de la maison, tu n’es pas autorisé à le rabaisser ». Aujourd’hui, ils le rabaissent.


Toujours, parlons de l’Union fait la Nation. Est-ce que vous optez toujours pour la candidature unique ?


Une candidature est très certainement un effort de faire convergence, d’entente et d’harmonisation des points de vue. Nous sommes dans cet effort-là. Le couronnement de cet effort par un succès, le choix d’un candidat unique est encore devant nous. Nous sommes dans cet effort.


D’aucuns estiment que l’Un n’est pas un regroupement politique bien assis. Dites-nous quelles sont les relations de l’Union fait la Nation avec la Renaissance ou avec le Parti du renouveau démocratique de Me Adrien Houngbédji ?


L’Union fait la Nation est une maison ouverte. Quand elle est ouverte, on peut entrer et on peut s’en sortir. Nous sommes ouverts à tous les Béninois de Cotonou jusqu’à Karimama. A chaque moment, on peut se rendre compte de qui y est et de qui n’y est pas. Et nous faisons le combat. La politique, c’est vrai, on dit que c’est le nombre, mais ce n’est pas non plus du remplissage. Vaut mieux être seul que d’être mal accompagné. C’est pourquoi, c’est une maison ouverte, ouverte pour qu’on y entre, ouverte hélas, pour qu’on en sorte.


Si la Rb et le Prd revenaient, ça veut dire que la maison est toujours ouverte ?


Il faut qu’on se comprenne. Je dis : c’est ouvert pour toujours. Qui sommes-nous pour dire que nous sommes suffisamment forts pour se passer des autres ? Qui sommes-nous pour dire que les autres sont trop sales pour ne pas venir ici. Nous sommes ouverts. Nous sommes mêmes à la quête de personnes qui se conjoindraient à notre mouvement ayant bien à l’esprit l’essentiel de notre pensée politique. Notre pensée politique est qu’on ne laisse pas notre pays dans la posture dans laquelle il se trouve aujourd’hui. Là-dessus, on ne fait pas de demi-mesure et qu’on n’est pas assis entre deux chaises.
Il a dit : « Celui qui n’est pas avec moi est contre moi… ». On veut que de manière franche et volontaire, on vienne à nous dans un creuset où l’on se forme à la politique et à l’action citoyenne où les aînés passent de façon généreuse le témoin aux cadets pour bâtir notre pays. On ne dira pas que c’est impossible. Qu’on cesse de nous dire que nous sommes un pays pauvre sans ressources. Il y a eu la création d’un nouveau groupe parlementaire à l’Assemblée nationale.


Comment l’avez-vous accueilli ? Est-ce que vos marges de manœuvres ne sont pas réduites ? Quelle est la posture politique de ce groupe parlementaire ?


Pour ce que nous savons, ce groupe parlementaire est opposé à l’Etat-Fcbe. Ça fait bien. On n’a rien contre. Ce qui nous dérange, c’est ceux qui s’associent au mal. Ceux qui sont opposés au mal, d’office leur action va dans le même sens que la nôtre. Nous bénissons ce qu’ils sont en train de bâtir. Il est évident que ceux qui vont dans le même sens se rencontrerons.

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