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Fraternité N° 3505 du 16/12/2013

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Non renouvellement du deuxième compact du Mca au Bénin : Gbégnonvi et Yahouédéou expriment leur amertume
Publié le mardi 17 decembre 2013   |  Fraternité


Janvier
© Autre presse par dr
Janvier Yahouédéou, ex collaborateurs du chef de l’Etat.


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Ce qui était annoncé pour un débat contradictoire n’a été finalement qu’une occasion de dénonciation des agissements du pouvoir en place. Roger Gbégnonvi et Janvier Yahouédéou, tous deux ex collaborateurs du chef de l’Etat, ont exprimé une fois de plus leur désolation quant à la qualité de la gouvernance sous Boni Yayi. Sur le plateau de Canal3 hier, en l’absence des représentants du gouvernement qui ont pratiqué la politique de l’autruche, les deux désormais opposants ne sont pas passés par quatre chemins pour exiger que le navire Bénin soit remis sur les rails de la bonne gouvernance.

Le non renouvellement du deuxième compact du Millenium challenge account (Mca) au Bénin a constitué le plat de résistance des discussions. A en croire Roger Gbégnonvi, un délai de huit mois a été accordé au gouvernement afin qu’il repense la lutte contre la corruption, seul gage de la poursuite de ce programme entre le Bénin et les Etats-Unis. Sans détour, cet enseignant d’université estime que la démocratie béninoise est en berne et qu’il faille parer au plus pressé pour inverser la tendance.

Selon lui, le Mca promeut, entre autres, l’accès à la justice et le non respect des décisions des cours et tribunaux qu’il impute au gouvernement et à son chef est un facteur clé qui a pesé dans le rejet de la candidature béninoise.
De son côté, Janvier Yahouédéou a dénoncé le défaut de dialogue public-privé caractérisé par le harcèlement dont sont victimes certains opérateurs économiques nationaux. « Sous Kérékou, il y avait la volonté politique de lutter contre la corruption manifestée par la mise en place de la Cellule de moralisation de la vie publique (Cmvp). Sous Boni Yayi, cette volonté politique n’existe pas. On ne peut pas lutter contre la corruption en faisant la guerre à la justice », a martelé Roger Gbégnonvi. Les scandales économiques relatifs à la Cen-Sad, la construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale et de la centrale de Maria-Gléta, pour ne citer que ces exemples, sont pour les deux invités, des faits patents de corruption et de dilapidation des ressources publiques.


Au titre des conseils et suggestions, Janvier Yahouédéou recommande au chef de l’Etat de ramener la balle à terre et de se mettre au-dessus de la mêlée. En termes clairs, il demande au premier magistrat de la nation de s’approprier l’esprit de la conférence nationale de février 1990. Même son de cloche du côté de Roger Gbégnonvi qui a souhaité que le président de la République émette dans les meilleurs délais un signal fort qui consiste en la libération des personnes placées en détention pour tentative d’assassinat du président de la République et de coup d’Etat. « Il est temps qu’il se sente responsable des actes de son gouvernement », a-t-il conclu.

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