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Panne de Facebook et consorts : comme une sorte d’apocalypse

Publié le mardi 5 octobre 2021  |  La Nation
Facebook,
© Autre presse par DR
Facebook, Messenger, Instagram, WhatsApp
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Par Isidore Alexis GOZO (gozoalexis6@gmail.com),

Problème d’aiguillage? Bug ? Problème de réseau ? Erreur de configuration ? Le monde était comme perdu en conjectures au sujet de la panne qui hier a frappé Facebook, Messenger, Instagram, WhatsApp et qui a privé les utilisateurs de ces applications numériques populaires de leurs outils de travail ou passe-temps favoris. La toile a été, comme qui dirait, tétanisée par la mise hors-réseau de ces géants hier dans l’après-midi. « Nous sommes au courant que certaines personnes ont des difficultés à accéder à nos applications et produits. Nous nous efforçons de revenir à la normale le plus rapidement possible, et nous nous excusons pour tout désagrément », a déclaré un porte-parole de l’entreprise Facebook à 20 Minutes (un média français). Selon le directeur technique de l’entreprise, Mike Schroepfer, il s’agirait de « problèmes de réseau ».
Impossible d’accéder, hier dans l’après-midi, à ces plateformes populaires pendant plusieurs heures. Il s’agirait, d’après les premières constatations effectuées par les techniciens desdites plateformes d’un problème de maintenance qui semble concerner une infrastructure majeure qui permet d’« orienter » le trafic Internet, quand certains spéculent sur la probabilité d’une attaque de cyberpirates.
Cet incident aurait touché également les employés de la plateforme en interne qui n’ont pas pu entrer dans leurs bureaux pour commencer à évaluer l’étendue de la panne parce que leurs badges ne fonctionnaient pas pour accéder aux portes, rapporte une journaliste du New York Times. Selon nos confrères du Monde, à Wall Street, le cours de Facebook, déjà en baisse en début de séance, a vu ses pertes s’accélérer.
Le moins qu’on puisse dire est que Facebook n’a pas immédiatement pu expliquer l’origine de la panne, ni donner une estimation de temps avant un retour à la normale, et pour le faire, ses dirigeants ont dû emprunter une plateforme concurrente : « Nous nous efforçons de rétablir la situation aussi rapidement que possible et nous vous prions de nous excuser pour tout désagrément», a déclaré l’entreprise sur Twitter.
Quoi qu’il en soit, ce bug planétaire qui a frappé plus de 3 milliards d’utilisateurs courants, devenus orphelins pendant des heures qui leur ont paru interminables, de ces plateformes, pose avec acuité la double problématique de dépendance et de la situation de quasi-monopole de ces géants du net. Tant et si bien qu’on a cru que le ciel est tombé hier sur la tête des internautes avant qu’ils ne puissent pousser un ouf de soulagement. Au moment où nous mettions sous presse hier, les plateformes reprennent peu à peu vie, mais restent globalement dans un état de sortie d’un coma profond. Répit précaire ? Les heures suivantes nous édifieront.


Problème d’aiguillage? Bug ? Problème de réseau ? Erreur de configuration ? Le monde était comme perdu en conjectures au sujet de la panne qui hier a frappé Facebook, Messenger, Instagram, WhatsApp et qui a privé les utilisateurs de ces applications numériques populaires de leurs outils de travail ou passe-temps favoris. La toile a été, comme qui dirait, tétanisée par la mise hors-réseau de ces géants hier dans l’après-midi. « Nous sommes au courant que certaines personnes ont des difficultés à accéder à nos applications et produits. Nous nous efforçons de revenir à la normale le plus rapidement possible, et nous nous excusons pour tout désagrément », a déclaré un porte-parole de l’entreprise Facebook à 20 Minutes (un média français). Selon le directeur technique de l’entreprise, Mike Schroepfer, il s’agirait de « problèmes de réseau ».
Impossible d’accéder, hier dans l’après-midi, à ces plateformes populaires pendant plusieurs heures. Il s’agirait, d’après les premières constatations effectuées par les techniciens desdites plateformes d’un problème de maintenance qui semble concerner une infrastructure majeure qui permet d’« orienter » le trafic Internet, quand certains spéculent sur la probabilité d’une attaque de cyberpirates.
Cet incident aurait touché également les employés de la plateforme en interne qui n’ont pas pu entrer dans leurs bureaux pour commencer à évaluer l’étendue de la panne parce que leurs badges ne fonctionnaient pas pour accéder aux portes, rapporte une journaliste du New York Times. Selon nos confrères du Monde, à Wall Street, le cours de Facebook, déjà en baisse en début de séance, a vu ses pertes s’accélérer.
Le moins qu’on puisse dire est que Facebook n’a pas immédiatement pu expliquer l’origine de la panne, ni donner une estimation de temps avant un retour à la normale, et pour le faire, ses dirigeants ont dû emprunter une plateforme concurrente : « Nous nous efforçons de rétablir la situation aussi rapidement que possible et nous vous prions de nous excuser pour tout désagrément», a déclaré l’entreprise sur Twitter.
Quoi qu’il en soit, ce bug planétaire qui a frappé plus de 3 milliards d’utilisateurs courants, devenus orphelins pendant des heures qui leur ont paru interminables, de ces plateformes, pose avec acuité la double problématique de dépendance et de la situation de quasi-monopole de ces géants du net. Tant et si bien qu’on a cru que le ciel est tombé hier sur la tête des internautes avant qu’ils ne puissent pousser un ouf de soulagement. Au moment où nous mettions sous presse hier, les plateformes reprennent peu à peu vie, mais restent globalement dans un état de sortie d’un coma profond. Répit précaire ? Les heures suivantes nous édifieront.
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