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Nouvel épisode de choléra au Bénin

Publié le mercredi 20 octobre 2021  |  mesvaccins.net
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© Autre presse par DR
Un malade du choléra.
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Le Bénin, en 2021, 103 cas suspects de choléra ont été signalés de la semaine 12 (se terminant le 28 mars 2021) à la semaine 14 (se terminant le 11 avril). Après une accalmie de huit semaines trois cas suspects de choléra ont été notifiés de la semaine 23 (finissant le 13 juin) à la semaine 25 (finissant le 27 juin).

L'épisode actuel a débuté au cours de la semaine 31 (se terminant le 8 août) avec la notification de 21 cas suspects. À la semaine 40 (finissant le 10 octobre 2021), 127 cas suspects et 10 cas confirmés ont été signalés sans décès enregistré jusqu'à présent.

Cinq départements sont actuellement touchés : Atlantique avec 104 cas (81,8%), Littoral avec 17 cas (13,4%), Alibori, Mono et Ouémé. Les départements Atlantique et Littoral sont situés dans le sud du pays, le long de l'océan Atlantique. Les départements de l'Alibori, du Borgou, des Collines, du Plateau et de l'Atakora qui sont limitrophes de pays qui connaissent des épidémies de choléra (Niger, Nigeria et Burkina-Faso) n'ont pas enregistré de cas confirmé de choléra jusqu'à présent.

Sur les 127 cas signalés, le Vibrio cholerae Ogawa 01 a été isolé chez 10 patients (7,8 %) des zones de santé de Cotonou IV (4 cas), de Sô-Ava (3 cas), de Cotonou V (2 cas) et de Cotonou VI (1 cas). Les femmes (60%) sont plus touchées que les hommes (40%). La tranche d'âge est de 10 à 34 ans. Aucun lien épidémiologique n'a été établi à ce jour entre les cas de choléra signalés au Bénin et les autres épidémies de choléra en cours dans le pays.

Parmi les facteurs de risque identifiés pour cette épidémie figurent l'existence de zones lacustres habitées mal entretenues, avec des maisons sur pilotis et des toilettes, et la défécation dans l'eau. La consommation d'eau non potable, la vente de rue de nourriture non protégée et le surpeuplement ont également été identifiés comme des facteurs de risque.

Il est conseillé au voyageur de :

se laver les mains, avant les repas, avant toute manipulation d'aliments ou après passage aux toilettes. En l'absence d'eau et de savon, un gel ou une solution hydro-alcoolique peuvent être utilisés (seul moyen de prévention ayant prouvé son efficacité). Se sécher les mains après lavage avec un linge propre (éviter l'usage des serviettes collectives) ou, à défaut, les sécher à l'air ;
préférer les plats chauds (les buffets froids ou tièdes des restaurants peuvent comporter des risques) ; éviter de consommer de la nourriture vendue dans la rue sauf si elle est bien cuite et le récipient encore fumant ;
ne consommer que de l'eau en bouteille capsulée (et ouverte devant soi) ou, à défaut, rendue potable par ébullition (1 minute à gros bouillons) ou par une désinfection (produits à base de dichloroisocyanurate de sodium ou hypochlorite de sodium) éventuellement précédée d'une filtration (filtre portatif) si l'eau est trouble ;
ne pas consommer telle quelle l'eau en sachet ;
éviter la consommation de glaçons ;
éviter les jus de fruits frais préparés de façon artisanale ;
ne consommer du lait que s'il est pasteurisé ou bouilli et que la chaîne du froid est assurée ;
laver ou peler les fruits soi-même après s'être lavé les mains ;
éviter les crudités, les coquillages, les plats réchauffés ;
éviter les glaces artisanales (glaces industrielles de moindre risque si l'emballage est intact) ;
bien cuire les œufs, les viandes, les poissons et les crustacés.
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