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Arrestation d’un avocat au Bénin : les clarifications de ses pairs

Publié le lundi 8 novembre 2021  |  Fraternité
L’ordre
© aCotonou.com par DR
L’ordre des avocats du Bénin
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L’affaire 2,5 tonnes de cocaïne, saisies à Ekpè dans la commune de Semè-Podji fait encore grand bruit. Et c’est l’Union des Jeunes Avocats du Bénin (Ujab) qui monte au créneau. Dans un document intitulé « Non à la violence contre les avocats », elle dénonce le traitement infligé à l’un de ses membres (avocat) et qu’il qualifie d’ « inhumain » dans le cadre dudit dossier.

Les avocats du barreau béninois observent une grève générale dès ce lundi 8 novembre 2021. Ils protestent ainsi contre le traitement infligé à leur confrère Me E.C. Mercredi 29 septembre 2021, Me E.C. a été arrêté, molesté et gardé à vue pendant des heures, dénoncent les avocats selon qui il a subi un traitement inhumain de la part des agents de la police républicaine. Quel est alors le degré d’implication de Me E.C. dans l’affaire de 2,5 tonnes de cocaïne saisies à Ekpè. Selon les informations, Me E.C. se rendait au chevet de son client, interpellé dans ledit dossier. Selon le document de l’Union des jeunes avocats du Bénin (Ujab) et l’ordre national des avocats du Bénin, Me E. C. a été victime de « traitements inhumains » de la part des agents de la police républicaine. « Alors que notre confrère s’est rendu à Ekpè pour assister un client dans le cadre d’une enquête, il a été interpellé avec violence par des agents de police et conduit manu militari au Commissariat de police où il a été gardé à vue de 16 heures à 23 heures, en violation de toutes les règles légales en la matière », lit-on dans le document signé de Me Brice Houssou. Pourtant, le confrère s’était présenté avec sa carte professionnelle pour en savoir plus sur l’arrestation de son client, ajoute—t-il. « Mais l’agent qui dirigeait l’opération lui a expressément dit : ‘’Vous n’avez rien à faire ici, retirez-vous sinon je vais vous décourager !’’ Le confrère, à la demande de son client, est aussitôt reparti vers son véhicule pour retourner à son cabinet quand ledit véhicule a été encerclé par les policiers qui l’ont molesté et descendu puis l’ont embarqué avec eux vers le Commissariat de police », clarifie l’Ujab.
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