Tentative de réquisition des usines de la Sodeco SA : le gouvernement de Yayi persiste dans l’illégalité (La Direction de la Sodeco appelle à la sérénité) #aCotonou

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Tentative de réquisition des usines de la Sodeco SA : le gouvernement de Yayi persiste dans l’illégalité (La Direction de la Sodeco appelle à la sérénité)

Publié le vendredi 20 decembre 2013 | La Presse du Jour

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Fatouma Amadou DJIBRIL au Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche

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- 12/12/2013

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Activités gouvernementales 2013

C’en est fait de la campagne cotonnière 2013-2014. Le rubicond semble être franchi avec la désignation des responsables techniques d’usines par le Coordonnateur des usines Sodeco. Récemment désigné par le gouvernement, le Dg de la Sonapra, en sa qualité de Coordonnateur des usines réquisitionnées de la Sodeco, a pris, le 18 décembre dernier, une note de service qui nomme les chefs d’usines et les chefs de fabrication des unités de production de Banikoara, Kandi, Bembèrèkè, Parakou 1, Parakou 2, Glazoué, Savalou, Bohicon et Hagoumé. Entre autres, il s’agit, selon le document signé du Coordonnateur des usines de la Sodeco, de nécessités de services, après avis du ministre Fatouma Amadou Djibril de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche. Mais ce qu’on peut retenir dès lors de cette décision, c’est qu’il s’agit d’un exercice mortifère pour notre coton. D’abord, cette option démontre que le gouvernement est engagé à aller contre vents et marrées pour aboutir à ses fins. Sinon, comment comprendre qu’une affaire dont l’issue dépend des instances compétentes, puisse connaître une suite expéditive avant terme ? Encore qu’au sein de la Sodeco, aucun dysfonctionnement n’a été signalé jusque-là, et mieux, les instances de décision sont toujours en place. Pire, c’est que cette décision, plutôt qu’elle contribue à renforcer l’engagement des égreneurs et leurs associés à accompagner le gouvernement dans la réussite de la présente campagne cotonnière, a par contre semé des graines de division au sein des concernés. Des voix s’élèvent déjà pour fustiger le fait que ce sont des subalternes qu’on a désignés pour diriger des patrons. Mieux, c’est la Direction générale de la Sodeco qui, tout en invitant son personnel au calme et à la sérénité, rejette la substance de cette note de service qu’elle considère comme nulle et de nul effet. Comme on peut l’imaginer dans un monde à l’envers, ces usines certainement tourneront avec peine et malheureusement, l’or blanc, avec ce bras de fer qui se dessine, connaîtra des jours noirs.

Junior Fatongninougbo

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