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Bénin : l’IVG, entre morale, éthique et exigence de santé

Publié le samedi 13 novembre 2021  |  Jeune Afrique
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© aCotonou.com par dr
Les lits dans un hôpital du Bénin
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Votée à l’unanimité le 30 octobre dernier par l’Assemblée nationale, la loi facilitant le recours à l’avortement continue à faire des remous. En cause, la confusion entre morale et éthique, là où seule devrait prévaloir la question de la santé publique.

Dans la nuit du 20 au 21 octobre dernier, l’Assemblée nationale béninoise a voté à l’unanimité une loi autorisant l’interruption volontaire de grossesse (IVG), jusqu’ici interdite sauf circonstances exceptionnelles. Désormais, au Bénin, une femme peut demander à son médecin une IVG avant la 12e semaine d’aménorrhée, lorsque la grossesse est susceptible par exemple d’aggraver ou d’occasionner une situation de détresse matérielle, éducationnelle, professionnelle ou morale incompatible avec l’intérêt de la grossesse et/ou de l’enfant à naître.

Autrement dit, une étudiante ayant une grossesse non désirée pourrait demander l’IVG, si elle démontre que la grossesse pourrait être un frein à la poursuite de ses études.

Dilemme éthique
Depuis le vote de la loi, de nombreuses voix se font entendre, celles de simples citoyens comme celles de religieux (prêtres, imams), de professionnels de santé ou d’hommes de médias. Pour la Conférence épiscopale du Bénin, par exemple, la légalisation de l’IVG est une avancée de la culture de la mort. L’association béninoise pour la promotion de la famille (ABPF), elle, applaudit, tandis que le président du Conseil de l’ordre des médecins du Bénin exprime sa gêne personnelle vis-à-vis de la loi en raison, dit-il, de ses convictions religieuses.

On le voit, l’IVG reste incontestablement l’une des questions les plus épineuses qui se posent à la conscience humaine, en particulier quand se mêlent morale et éthique. Un conflit éthique est souvent un dilemme, une situation dans laquelle aucune solution apportée au problème n’est vraiment satisfaisante. C’est un choix entre deux mauvaises options. C’est aussi une opposition entre au moins deux des quatre valeurs de l’éthique médicale : la bienfaisance, la non-malfaisance, l’autonomie et la justice.
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