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7ème conférence sur les envenimations par morsure de serpent et piqûre de scorpion: Rendre accessibles des anti-venins

Publié le mardi 30 novembre 2021  |  Matin libre
Un
© Autre presse par DR
Un serpent et un scorpion
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Les travaux de la 7ème conférence sur les envenimations par morsure de serpent et piqûre de scorpion en Afrique se dérouleront du 1er au 03 décembre 2021 à l’Institut de Recherche Clinique du Bénin (Ircb) à Abomey-Calavi. Organisée par la Société Africaine de Venimologie en partenariat avec l’Ircb et l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), ladite conférence se déroulera par visioconférence et en présentiel en raison de la crise sanitaire du Covid-19. « Les morsures de serpent en Afrique subsaharienne et les piqûres de scorpion en Afrique du Nord constituent un important problème de santé publique. Plus de 500 000 envenimations par morsure de serpent surviennent chaque année en Afrique subsaharienne entraînant près de 30 000 décès et autant d’invalidités affectant la vie quotidienne des victimes. Au Bénin, les morsures de serpent ne causent pas moins de 5 000 envenimations et 300 morts annuellement. La Société Africaine de Venimologie (SAV), créée à Cotonou en 2013, rassemble plus de 200 praticiens et chercheurs provenant d’une trentaine de pays. Elle organise des rencontres d’experts, élabore des stratégies de prise en charge, formule des recommandations pour le traitement des sujets envenimés par un serpent ou un scorpion, contribue à la formation des professionnels de santé, aide les autorités de santé à identifier des traitements antivenimeux adaptés et recherche des ressources, notamment financières, pour répondre à ces objectifs », renseigne un communiqué de l’Ird. Notons que l’évènement réunira des spécialistes de nombreux pays africains pour partager leur expérience de la prise en charge des patients, déterminer une conduite à tenir et faire des recommandations thérapeutiques. “Il sera question de la collaboration nécessaire avec les tradipraticiens à qui s’adressent les victimes en première intention, et de l’utilisation des antivenins. La qualité de ces derniers est inégale, certains étant peu efficaces ou mal tolérés tandis que d’autres réduisent considérablement le risque de décès et de complications. Ils raccourcissent significativement le temps d’hospitalisation et la durée d’invalidité. Cependant, les antivenins restent coûteux et leur répartition est inéquitable. L’un des objectifs de la 7ème conférence qui se tiendra à Abomey-Calavi, est d’identifier des ressources permettant de les rendre accessibles“ précise le communiqué.



A.B
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