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Appel à un troisième mandat : En un mot, Talon rassure et discipline les laudateurs

Publié le vendredi 31 decembre 2021  |  Fraternité
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© Présidence par DR
Diplomatie : L`Ambassadeur André OKOUNLOLA-BIAOU reçu par le Président Patrice TALON avant de rejoindre son poste
SEM André Okounlola, le nouvel ambassadeur du Bénin près de la République fédérale de la Russie, a eu une audience ce lundi 11 octobre 2021, avec le président Patrice Talon
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Un cours sur les subtilités de la langue de Molière et une réponse à une question qui, au fait, ne mérite plus d’être posée. En effet, avec cette portion de phrase « Au titre de mon second mandat… », le président Patrice Talon a fixé le peuple béninois sur ses intentions avant et après son dernier mandat qui prend fin en 2026. Désormais, il faut donc se le tenir pour dit, le président Patrice Talon ne violera pas la Constitution en vigueur pour se porter candidat à sa propre succession. Comme prévu par le législateur et d’après le lexique utilisé dans son discours, il ne saurait y avoir un troisième mandat. Cela suppose qu’il passera la main à son successeur en 2026 et l’alternance au pouvoir au Bénin continuera de s’écrire en lettres d’or. En vérité, il n’y a aucun mérite à respecter la Constitution de son pays et à laisser le jeu démocratique se poursuivre. Toute autre attitude aurait été purement une trahison du peuple.
Mais bon, la spécificité en Afrique surtout au sud du Sahara est, avec la complicité des laudateurs, de tordre le cou aux Constitutions et de se pérenniser au pouvoir. Fort heureusement, Patrice Talon n’est pas tombé dans le piège que lui tendent déjà quelques politiciens lunatiques. D’ailleurs, l’adage dit que « nul n’est indispensable » à plus forte raison pour la gouvernance d’un pays de plus de 12 millions d’âmes. Maintenant qu’un trait rouge peut être tiré sur cette fausse appréhension, il revient aux partis politiques régulièrement enregistrés de commencer d’ores et déjà à travailler pour imposer non seulement un idéal idéologique mais aussi leur vision de développement du Bénin. Evidemment, 2026 est encore loin et l’essentiel, c’est que chaque citoyen sans exclusion aucune apporte d’abord sa pierre à la construction du Bénin de nos rêves.
D’ailleurs, une opposition forte et responsable surtout pour un président qui est à son second mandat peut s’avérer un avantage plutôt qu’un supplice. Car, sans aucun doute, les critiques le pousseront à mieux faire alors que les louanges le feront dormir sur ses lauriers. Ce faisant, rien ne l’empêche d’œuvrer à sauvegarder sa vision en préparant une relève de qualité. Pour l’instant, les préoccupations des Béninois dans leur majorité sont bien connues : la paix, la sécurité, la santé et le bien-être de chacun et de tous. Face à tous ces défis, il est préférable de laisser la politique politicienne de côté et d’accompagner le Président Talon à gagner, pour les générations à venir, la bataille du développement. Et comme le chef de l’Etat le fait remarquer, « nous avons des motifs d’assurance quant à la poursuite de notre marche vers le progrès collectif, autant nous devons rester lucides pour observer et traiter les obstacles qui menacent de l’entraver ». En définitive, le contexte actuel oblige à changer les paradigmes politiques d’antan. Alors, jusqu’en 2025 au moins, que les forces vives de la nation s’unissent rien que pour le Bénin. Pour ce qui est de l’alternance en 2026 du successeur idéal pour poursuivre la tâche de développement du pays, les Béninois auront le temps d’aviser.
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