Pour la réussite de la campagne cotonnière 2013-2014 : les égreneurs mobilisent 60 milliards pour l’achat du coton-graine (Ils attendent du gouvernement Yayi leur solde de 11 milliards)
Publié le lundi 23 decembre 2013 | La Presse du Jour
Près de douze (12) milliards de francs Cfa ! C’est la rondelette somme que réclament les égreneurs au gouvernement au titre des impayés pour la campagne cotonnière 2012-2013. Des sources généralement concordantes indiquent que c’est seulement un (01) milliard de francs Cfa que leur a versé le gouvernement. Parlant de reliquat, les indicateurs montrent qu’il leur faudra certainement attendre encore longtemps.
En dépit des efforts que font les égreneurs pour la réussite de la campagne cotonnière 2013-2014, combien de temps faudra-t-il encore au gouvernement pour réunir les onze (11) milliards de francs Cfa restants de montant qu’il reste leur devoir ?
La question est revenue sur le tapis depuis la dernière fois où toutes les gymnastiques dans lesquelles l’Exécutif s’est illustré, ont finalement abouti à verser seulement le douzième de ce qui est dû aux égreneurs. La difficulté d’accès au financement auprès de la Boad par le gouvernement pour appuyer la campagne cotonnière 2013-2014 pourrait-elle justifier cet état de chose ? Rien n’est moins sûr, avance-t-on.
Toujours est-il que dans le rang des égreneurs, des efforts louables continuent d’être faits pour montrer au gouvernement leur détermination à l’accompagner pour la réussite de cette campagne cotonnière. Soixante (60) milliards de francs Cfa, c’est ce que ces égreneurs auront déjà réussi à mobiliser auprès des structures bancaires pour l’achat de coton-graine.
Marque de confiance oblige, rassure-t-on. Pour bon nombre d’acteurs du secteur, le gouvernement aurait mieux à gagner pour l’économie nationale en laissant les égreneurs acheter le coton-graine, plutôt que de leur imposer l’égrenage à façon qui en réalité fait perdre, à titre d’impôt aux caisses publiques, plus de cinquante (50) milliards de francs Cfa. Ces situations, des analystes économiques les confirment, estimant d’ailleurs que les difficultés auxquelles fait face le gouvernement dans la gestion de l’or blanc pourraient, entre autres, y trouver des justifications.
