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Conférence de presse du Maire de Cotonou

Publié le mardi 15 fevrier 2022  |  aCotonou.com
Luc
© Autre presse par DR
Luc Atrokpo,Le maire de Bohicon, président de l’Union des communes du Zou (UCOZ)
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Luc Sètondji ATROKPO dresse le bilan des réalisations de la Municipalité et expose ses ambitions pour 2022

Il apprécie les efforts du Gouvernement pour ses investissements colossaux au profit du développement de la ville de Cotonou

Le Maire de Cotonou Luc Sètondji ATROKPO a animé une conférence de presse ce vendredi 10 février 2022 à la salle du Conseil Municipal.

L’objectif de cet exercice de reddition de compte qui a connu la présence des Adjoints au Maire, est de présenter le bilan des réalisations de son administration et de dévoiler les grandes lignes des actions prévues pour 2022.

Après avoir décliné l’essentiel des réformes engagées par son équipe et lui depuis leur prise de fonction en juin 2020, Luc Sètondji ATROKPO a présenté quelques-uns des résultats de ces réformes et d’autres actions menées.

(Lire l’intégralité de sa déclaration).

CONFERENCE DE PRESSE DE MONSIEUR LUC SETONDJI ATROKPO MAIRE DE LA VILLE COTONOU

Mesdames et messieurs les journalistes
Chers invités,
Je vous remercie d’avoir répondu si nombreux à notre invitation à la présente conférence de presse.
C’est une initiative qui répond à l’engagement de reddition de compte pris par le conseil municipal vis-à-vis de la population.
La présente séance vise donc à rendre compte, en deux points, de la gestion et des ambitions du Conseil municipal.
Dans un premier temps, il vous sera fait le point du travail accompli par mon équipe et moi-même, tout au long de l’année 2021, et dans un second temps, vous aurez droit à une présentation de nos priorités pour l’année 2022.

Mesdames et messieurs,
En prenant les rênes de cette ville en juin 2020, j’ai défini avec le conseil municipal, l’ossature de notre plan d’actions pour l’amélioration des conditions de vie des cotonoises et des cotonois.
Le 30 janvier 2021, je me suis fait le devoir de présenter publiquement les grands axes de ce plan d’actions, en mettant particulièrement l’accent sur nos priorités pour 2021.
Conformément aux options que nous avons faites, nos actions en 2021 ont porté sur 02 secteurs déterminants que sont :
la mobilisation des recettes et
l’éducation.
Mesdames et messieurs les journalistes,
L’élément capital de la réalisation effective de tout plan de développement est incontestablement les ressources financières.
Si les différentes études que nous avons commanditées à notre prise de fonction révèlent que la ville a de nombreuses potentialités financières, elles dévoilent par contre, un piteux état des lieux de la mobilisation desdites ressources.
Nous étions largement en dessous de notre réelle capacité de mobilisation.
Il fallait réformer tout le dispositif financier et économique en vigueur depuis des années pour l’adapter aux véritables enjeux d’une ville qui ne cesse de grandir.
Nous avons dégagé deux axes majeurs de mise en œuvre de la réforme.
D’une part, l’augmentation et la sécurisation des recettes et d’autre part, la rationalisation des dépenses.
Avec le soutien du conseil municipal, j’ai alors lancé une série d’actions susceptibles d’induire ce changement.
Il s’agit de :
La mise en place d’un guichet unique au niveau de chaque arrondissement, de la Direction des Affaires Domaniales et du Foncier, de la Direction de la Police Municipale et de la Mairie centrale ;
L’émission et la distribution simultanées des avis de redevances de l’exercice courant ;
La mise à jour progressive de la base de données des contribuables ;
La prise d’actes fixant les coûts des prestations d’état civil, des affaires domaniales et foncières, des services marchands et des régies publicitaires ;
L’amélioration de l’offre de services publics avec l’aménagement des locaux accueillant les usagers, principalement au niveau de la Mairie ;
Le suivi quotidien de la mobilisation des recettes ;
La sanction systématique des agents indélicats ;
Toutes ces mesures conduites et suivies avec rigueur ont donné des résultats probants, et prouvent à suffisance que nous ne nous sommes pas trompés.
En effet mesdames et messieurs,
Rien que pour l’année 2021, les recettes non fiscales enregistrées au niveau de la commune ont dépassé les 2,5 milliards de FCFA, ce qui équivaut à plus du double de celles de 2020, soit un taux d’accroissement de 109%.
Il s’agit là d’une performance jamais réalisée à Cotonou depuis l’avènement de la décentralisation et que je mets à l’actif de tous les élus, du personnel municipal et de la population qui ont tous su jouer leur partition.
Sur le plan éducatif, nous avons clairement affiché notre volonté d’améliorer les conditions de travail des acteurs de ce secteur d’une part, et d’autre part, de promouvoir l’excellence pour une meilleure qualité de l’éducation dans notre commune.
En effet, avec les acteurs de l’éducation à Cotonou, nous nous sommes entendus sur les voies et moyens pour améliorer le tableau dans ce secteur important.
C’est ainsi que nous avons élaboré un programme qui a consisté dans un premier temps, à réaliser des infrastructures scolaires pour offrir aux enseignants et aux apprenants, de meilleures conditions d’étude.
En effet, la ville de Cotonou compte 273 écoles primaires publiques EPP) et 20 collèges d’enseignement général (CEG).
Malgré un taux non négligeable de couverture en infrastructures, les besoins persistent.
Pour y répondre, nous avons lancé d’importants travaux de construction et de réfection de salles de classe.
Au total, nous avons lancé la construction de 37 modules de deux (2), trois (3), quatre (4) et six (6) classes avec bureaux et magasins dans 35 écoles maternelles et primaires publiques de :
YLOMAHOUTO ;
MISSITE ;
Xwlacodji ;
GBEDAGBA FIFADJI ;
l’ECOLE DES SOUDRS de Missogbé ;
AIBATIN II ;
AVOTROU ;
YAGBE/B ;
Mènontin Nord ;
SURU- Léré ;
SAINTE RITA 1 ;
SIKE NORD ;
ZOGBO ;
TOKPLEGBE ;
AKPAKPA CENTRE ;
HINDE 2 ;
SIKE SUD A ET B ;
GBEGAMEY SUD A ;
GBEGAMEY NORD ;
HLAZOUNTO ;
HINDE 2 Groupe C ;
GBETO –SUD groupe C ;
GBENONKPO et SENANDE 2, pour ne citer que celles-là.
Nous avons également appuyé plusieurs collèges en les dotant de tables-bancs et réalisé la clôture de plusieurs écoles.
En plus des nouvelles constructions qui offrent des places supplémentaires, nous avons procédé à la réfection de 30 modules de salles de classes dans 26 écoles de la ville.
Je voudrais profiter de l’occasion pour encourager les initiatives privées comme celles des sociétés LA ROCHE et SIAB qui nous ont accompagnés en mettant des salles de classes à la disposition des écoles primaires publiques de GBEDAGBA et de Gbèdjromèdé dans le 8èmearrondissement.
Au total, ces réalisations auront permis d’impacter 62 écoles et d’offrir un cadre de travail plus décent à environ 11 000 écoliers.
En dehors des salles de classe, nous avons construit des latrines pour répondre à des besoins d’hygiène et d’assainissement de base dans plusieurs écoles, notamment des modules de quatre (04) latrines dans les écoles primaires publiques de :
FIFADJI ;
Ste Rita,
Menontin Sud,
YENAWA,
EPP FIYEGNON 2,
Ecole Régionale d’AKPAKPA,
EPP Gbégamey SUD,
EPP AYELAWADJE1,
EPP AGLA SUD entre autres.

Après les infrastructures, la deuxième action que nous avons lancée dans le domaine de l’éducation est la promotion de l’excellence en milieu scolaire.
Nous voulons accompagner nos enfants dans l’amélioration des résultats scolaires, afin de les rendre plus compétitifs dans un contexte national résolument orienté vers l’excellence.
Notre désir le plus ardent étant de bien positionner nos enfants dans le nouvel écosystème que met en place le gouvernement, nous avons décidé d’en payer le prix.
C’est pour cela que le conseil municipal a initié, pour la première fois à Cotonou, l’organisation de travaux dirigés gratuits au profit des candidats aux divers examens, dans le but de renforcer leurs capacités.
Cette première expérience n’a pas été facile, mais nous avons pu relever ce défi qui a permis à notre ville d’être 1ère au Baccalauréat et au CEP.
C’est le lieu pour moi de dire toute ma gratitude à tout le corps enseignant et aux autorités en charge de l’éducation, pour leur franche collaboration.
Je vais enfin aborder le 3èmeniveaude notre intervention qui est la suite logique de cette dynamique.
Il s’agit de promouvoir l’excellence à Cotonou, en suscitant la compétition et la saine émulation.
Pour rester dans la nouvelle vision par rapport à l’éducation dans notre pays, nous voulons susciter l’intérêt de nos apprenants pour les filières techniques et professionnelles qui se positionnent désormais comme filières d’avenir.
Pour cela, la ville réserve de belles récompenses aux candidats qui auront les meilleurs résultats dans ces filières.
Mesdames et messieurs,
Chers invités,
L’œuvre de développement est un ensemble cohérent d’actions.

C’est pour cela qu’en dehors des secteurs que nous avons délibérément priorisés en 2021, nous avons dû concentrer également nos efforts à la satisfaction d’autres besoins tout aussi importants pour nos concitoyens.
Sur le plan de l’assainissement du cadre de vie et de la mobilité urbaine, nous nous sommes employés, tout en veillant au respect et au bon usage des ouvrages routiers réalisés à grand frais par le gouvernement, à entreprendre des travaux d’entretien et de correction des dégradations subies par ces ouvrages.
Ainsi, afin de garantir une circulation plus confortable et sûre aux usagers de la route, nous avons réhabilité des chaussées dégradées, construit des caniveaux et installé des feux tricolores à certains carrefours.

L’autre chantier qui a également mobilisé nos énergies cette année est celui de la coopération décentralisée.
Nous restons convaincus que grâce à la coopération décentralisée, nous pouvons donner une meilleure visibilité à notre ville, mobiliser des ressources extérieures et créer des relations amicales fortes, des échanges humains constructifs avec d’autres communautés.
C’est dans cette optique que nous avons procédé à un état des lieux qui nous a permis de constater qu’en dépit des efforts faits par nos prédécesseurs, on ne note, à ce jour, aucun partenariat actif.
Nous avons donc initié des contacts aux fins de réveiller les anciens partenariats inactifs.
Nous avons également entrepris de prospecter un peu partout en vue d’établir de nouveaux partenariats.
Au nombre des actions menées dans ce sens, on peut citer :
Les contacts que nous avons pris avec la Communauté d’Agglomération Seine-Eure (CASE) en France.
Les discussions avec cette dernière sont sérieusement avancées au point où des actions ont même déjà vu le jour.
Ainsi, la CASE a déjà offert à quelques écoles de la ville, des matériels didactiques et scolaires pour la rentrée scolaire 2021-2022.
Dans les tous prochains jours, ce sont nos groupements de femmes et nos maraichers qui recevront d’importants lots de matériels du même partenaire pour un montant d’environ 20 millions de franc CFA.
Par ailleurs, toujours pour le compte de l’année 2021, nous avons sollicité et obtenu de la CASE, le financement de deux projets en matière d’hygiène et assainissement pour un coût global d’environ 150 millions de FCFA.
Il s’agit du projet de construction de toilettes publiques dans les zones périphériques et du projet de gestion des déchets dans les écoles de Cotonou.
Nous avons aussi entrepris de discuter avec l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF),dont nous avons obtenu l’accompagnement pour le projet d’installation d’un pôle numérique dans notre ville.
C’est un projet d’un coût global de près de 460 millions de FCFA, que nous avons soumis en juillet 2020, un mois après notre installation, pour faire faces aux exigences de la révolution digitale qui s’opère dans notre pays, et répondre à la pandémie de Covid-19.
Le dossier a suivi son cours et après moult échanges et ajustements, nous avons obtenu l’accord officiel de financement en juillet 2021 à Kigali, lors de la dernière Assemblée Générale de l’Association.
La mise en place d’un pôle numérique à Cotonou a pour but de proposer des services numériques pour le développement économique de 100 Start-ups locaux, et d’assurer la continuité de la délivrance des actes administratifs, dans le respect des gestes barrières.
Ce pôle numérique est constitué de la construction d’un bâtiment de type R+2,de l’acquisition et de l’installation d’équipements techniques et de la création d’une application web, en lien avec d’autres systèmes utilisés à la mairie de Cotonou.
Je dois préciser que ce projet cible avant tout, la jeunesse de Cotonou.
Les start-ups, en plus de générer des emplois, seront de véritables outils de promotion de l’entrepreneuriat des jeunes passionnés du numérique.
Les études sont déjà réalisées et le démarrage des travaux est prévu pour cette année.
Pour la réussite de ce projet, nous ne manquerons pas de solliciter l’accompagnement de l’Agence des Services et Systèmes d’Information (ASSI) dont l’expertise avérée nous sera très utile.
Au titre des autres actions que nous avons menées dans le cadre de la coopération décentralisée, je peux citer :
Notre participation à l’Assemblée Générale de Cités Unies France (le creuset des partenariats entre la France et les pays d’Afrique) en juin 2021, qui nous a permis de rencontrer la plupart des partenaires que nous avions ciblés.
Une visite à la ville de La Rochelle qui nous a permis d’avoir un accord de principe pour un jumelage.
Cette intention s’est matérialisée par la co-organisation, du 06 au 10 décembre 2021à l’INFOSEC, d’un séminaire sur « le développement durable et la responsabilité sociétale » à l’intention des élus et cadres de la ville de Cotonou.
Notre visite à Vernon en France en août dernier, qui nous a permis de décrocher l’accord des autorités pour un jumelage avec un lycée de Cotonou que nous choisirons en son temps.
Et notre visite en Italie en juillet dernier qui a débouché sur la signature d’un accord de principe pour une coopération avec la ville de NAPLES et ceci, grâce à l’accompagnement du consul du Bénin à Naples.

Mesdames et messieurs chers journalistes,
Nous sommes conscients que malgré tous ces acquis, la bataille est loin d’être gagnée.
L’effort doit donc se poursuivre pour qu’au terme de notre mandat, nos populations soient satisfaites.
À cet effet, nos ambitions pour cette nouvelle année sont assez prometteuses et pour cause
Le développement de notre cité doit se faire désormais en lien avec la nouvelle dynamique en cours dans notre pays.
Ces dernières années, grâce aux réformes structurelles engagées par le Président de la République, l’environnement socio-économique de Cotonou connait, une transformation fulgurante sur tous les plans.
Nos actions doivent logiquement tenir compte de cette réalité.
C’est pour cette raison que nous devons poursuivre résolument nos efforts d’assainissement des finances locales pour conforter davantage nos résultats et nous donner les moyens d’aller plus loin.
Ce travail qui a si bien commencé n’est pas encore fini et doit d’ailleurs se poursuivre et tendre vers une amélioration constante.
C’est pourquoi nos défis cette année portent sur :
La réalisation d’une étude exhaustive du potentiel des gisements et de recettes non fiscales de la Commune de Cotonou ;
L’actualisation de la base de données des contribuables;
La dématérialisation complète de la collecte des taxes ;
La mise en place d’un dispositif informatisé et sécurisé de suivi de la mobilisation des recettes non fiscales.
Dans le domaine de l’éducation, les actions amorcées doivent également se poursuivre.
Nous avons pu réduire très sensiblement la fracture infrastructurelle, mais il y a encore certains de nos enfants qui continuent d’étudier dans des classes de fortune surpeuplées.
C’est pourquoi, Cette année encore, l’accent sera mis sur la finalisation des travaux en cours ; la construction de 20 modules extensibles en R+1 et la réfection de 25 modules de classes de toutes catégories qui seront achevées et mis en service dans toute la ville au grand bonheur des écoliers, des directeurs d’écoles et des enseignants qui travailleront dans de meilleures conditions.
La modernisation de l’administration municipale fait partie de nos priorités cette année.
Dans ce cadre, l’un des projets phares de notre mandature est la reconstruction de l’hôtel de ville qui est aujourd’hui dans un état peu reluisant.
Vous conviendrez tous avec moi qu’"on pense autrement dans un palais que dans une chaumière" et qu’il est donc évident que le cadre de travail participe largement des performances.
Nous pensons que l’actuel hôtel de ville de Cotonou ne répond plus aux besoins réels, ni du personnel, ni des usagers.
Et comme tout se transforme dans le pays et surtout à Cotonou, la Mairie doit suivre la nouvelle dynamique.
Les réflexions sont actuellement en cours et se poursuivront, non seulement au niveau de la municipalité, mais également et surtout avec le gouvernement du Président Patrice TALON et des acteurs techniques clés, notamment le Ministère du Cadre de Vie et l’Agence Nationale du Domaine et du Foncier (ANDF).
Cette année est déterminante pour cet ambitieux projet qui, au-delà d’améliorer la visibilité et l’image de notre ville, va substantiellement mettre en place, de meilleures conditions de travail pour le personnel.
De meilleures conditions pour l’épanouissement de la jeunesse, c’est aussi ce que nous visons à travers la construction cette année de 02 terrains polyvalents à Houeyiho dans le 13èmearrondissement et à Midédji dans le 10ème, à l’instar de ceux de Midombo et de Fifadji.
S’il y a un autre défi auquel nous voulons faire face cette année, c’est bien celui de la sécurité.
En effet, pour une ville comme Cotonou en pleine croissance démographique, la sécurité est une préoccupation majeure.
C’est pourquoi nous avons pris la décision de dynamiser notre police municipale.
Non seulement nous comptons mieux l’équiper, mais nous allons renforcer l’effectif en procédant à un recrutement d’agents pour la rendre plus apte à faire face aux nouveaux enjeux sécuritaires de la ville.
Pour préparer cette réforme, nous avons diligenté une mission, conduite par le Premier Adjoint au Maire, à Ouagadougou qui dispose d’une des polices municipales les plus organisées de la sous-région avec plus de 1000 agents et d’importants moyens matériels.
Notre police municipale ne dispose que d’un effectif de 100 agents et elle est sous-équipée.
En nous inspirant du modèle ouagalais, nous allons travailler à avoir une police municipale forte et réellement au service des citoyens.
Les nombreuses infrastructures de toutes natures réalisées par le gouvernement à Cotonou, ont besoin d’être préservées et protégées contre l’incivisme de certains usagers.
La mission de police administrative dans la ville doit pouvoir être mieux gérée et bien entendu, la sécurité des personnes et des biens, convenablement assurée en lien avec la police républicaine, d’où la nécessité de moderniser et de renforcer notre police municipale.
Cette collaboration avec la police de la ville sœur de Ouaga répond ainsi à notre besoin d’explorer aussi le champ de la coopération Sud-Sud.
Nous continuerons par ailleurs à développer nos actions en direction des villes du Nord.
C’est dans ce cadre que nous allons poursuivre et finaliser les contacts que nous avons pris avec la ville de Montréal au Canada, Marseille, Bordeaux et Créteil en France.

Mesdames et messieurs,
Il est important que je vous précise qu’avec tous ces efforts, nous souhaitons, in fine, améliorer la gouvernance à Cotonou et faire de notre ville une référence, non seulement au Bénin, mais également dans la sous-région.
C’est pourquoi, cette année, nous allons engager le processus de notation de Cotonou avec une agence réputée en la matière.
En optant pour cette démarche qualitative, nous misons sur la transparence surtout en matière financière et administrative.
En fait, il s’agit pour nous de nous faire évaluer pour identifier nos faiblesses, les corriger et nous mettre aux normes.
Certaines villes africaines comme Dakar au Sénégal, la commune du Plateau et le district d’Abidjan en Côte d’Ivoire, sont déjà dans cette dynamique.

Mesdames et messieurs,
Chers invités,
Voilà un aperçu de nos prévisions ; mais il n’ya pas que ça pour entretenir l’espoir en 2022.
Outres ces différentes initiatives de l’équipe municipale, il y a les grandes réalisations prévues par les projets gouvernementaux et le PAG 2 pour notre ville.
Je veux citer entre autres, le Programme d’Adaptation des Villes aux Changements Climatiques (PAVICC), le Programme d’Assainissement Pluvial de la ville de Cotonou (PAPC) et les marchés secondaires.
Le Programme d’Adaptation des Villes aux Changements Climatiques (PAVICC) financé par l’Agence Française de Développement (AFD) pour un montant de 38,45 milliards de FCFA, prend en compte les villes de Cotonou, de Sèmè-Podji, Comè et Bohicon pour une durée de 5ans, allant de mars 2018 à septembre 2023.


Ce programme a pour objectif d’accroître la capacité d’adaptation des villes aux changements climatiques, de doter les villes bénéficiaires d’infrastructures et outils de planification et de gestion, et de renforcer les capacités des acteurs locaux et nationaux responsables du développement urbain.
À travers ses 03 composantes, il permettra entre autres :
L’élaboration d’outils tels que le Plan Directeur Urbanisme (PDU) et le Plan de Développement Économique et Social (PDES) ;
Le prolongement du collecteur VVA et pavage de 4,3 km environs de voiries à Akpakpa ;
Le prolongement de 1,164 km du bras X11 du collecteur XX d’Agla
L’aménagement pour la protection, la mise en valeur et la sécurisation foncière de zones humides naturelles ;
Les aménagements paysagers, l’installation de plantations et l’aménagement des zones de maraichage urbain.
Presque dans le même registre, il y a le Programme d’Assainissement Pluvial de Cotonou (PAPC), qui vise aussi à réduire les risques d’inondation, à améliorer le cadre de vie et assurer une bonne mobilité urbaine.
Il s’agit du plus grand programme d’assainissement pluvial que Cotonou ait jamais connu.
Il concerne le bassin XX situé dans la partie Nord de Cotonou d’une superficie de 524 hectares englobant les quartiers Menontin, Agla, une partie de Godomey à Abomey Calavi.
D’un cout total de 264 milliards FCFA, le PAPC comporte des ouvrages hydrauliques et des travaux de pavage de rues au nombre desquels on peut citer :
Le réaménagement des bras X1 ; X2 ; X3 et X11 en un bassin de rétention couvrant en tout 63 hectares environs pour un volume de stockage de 1.296.000 mètres cubes, prenant en compte les segments allant : du Nord de l’échangeur de Godomey à 50 mètres au-delà du pont de Menontin ; du Sud des lignes de haute tension à la frontière Agla, en passant par Godomey pour finir à la hauteur de l’échangeur de Godomey ; de l’échangeur de Godomey au stade de l’amitié.
Le Pavage de 5 124 mètres linéaires de rues pour améliorer le drainage des eaux dans les voisinages des bassins ;
La mise en place d’un tapis vert le long des cavaliers des revêtements.
Je voudrais ici, remercier tout particulièrement monsieur le Ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable ainsi que Madame la Directrice de l’Agence du Cadre de Vie et du Développement du Territoire et leurs équipes respectives qui œuvrent sans désemparer pour l’aboutissement de ces grands projets.
En ce qui concerne les marchés, il en sera construit une vingtaine au total, en considérant ceux déjà en chantier et ceux à venir, dans 8 arrondissements de Cotonou.
Il s’agit de marchés modernes qui sont parfaitement adaptés aux besoins des usagers et qui offrent de meilleures conditions pour les échanges économiques.
Pour finir avec les infrastructures marchandes, je voudrais aussi annoncer, comme une surprise, la construction prochaine de gares routières modernes qui tiendront compte de la configuration actuelle du transport routier à Cotonou.
Ce projet fortement attendu par tous les cotonois vise, à terme, à apporter une réponse efficace aux problèmes de mobilité urbaine et de sécurité dans la ville de Cotonou.
Ces divers projets, de par leur caractère structurant, vont contribuer effectivement à l’amélioration des conditions de vie de nos populations et changer qualitativement le visage de la ville de Cotonou.
C’est le lieu, de saluer la vision prospective du Président Patrice TALON qui permet cette métamorphose que connait, non seulement la ville de Cotonou, mais le pays tout entier.
Au nom de tout le conseil municipal et de tous les cotonois, je voudrais lui dire un sincère merci pour ces efforts qui, chaque jour, nous rendent davantage dignes de notre statut de capitale économique.
Pour notre part, nous savons quelle est notre responsabilité dans la préservation de ces acquis.
Nous prendrons toutes les dispositions, de concert avec les divers ministères sectoriels concernés pour assurer l’entretien de ces ouvrages.
J’en profite également pour remercier, au nom du conseil municipal, tous les ministères partenaires qui nous accompagnent au quotidien dans nos différents projets.
Je ne manquerai pas de remercier mes adjoints, les chefs d’arrondissement et tous les autres conseillers pour leurs précieuses contributions à cette œuvre passionnante qu’est le développement de notre ville.
En leur nom à tous, je renouvèle notre engagement à continuer sans répit le travail entamé.
À vous, Mesdames et Messieurs, principaux acteurs de la presse écrite et audiovisuelle, j’adresse mes sincères remerciements pour votre accompagnement au quotidien.
Le rôle que vous nous aidez à jouer dans l’information, l’éducation et la sensibilisation de nos concitoyens est très remarquable.
Il sera appuyé pour compter de cette année 2022, par le démarrage des émissions de Radio Cotonou, dont la municipalité a déjà eu la notification d’attribution de Fréquence, la 94.3 MHZ.
Ensemble, avec détermination et méthode, nous atteindrons nos objectifs de développement pour une ville plus moderne, plus rayonnante et plus attrayante.
Je vous remercie !
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