Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Cherté de la vie : en attendant une réaction du gouvernement, les syndicalistes préviennent

Publié le mercredi 23 fevrier 2022  |  aCotonou.com
Le
© Autre presse par DR
Le marché Dantopka
Comment


Le silence du gouvernement, après le meeting des syndicalistes à la Bourse du Travail le vendredi 18 février dernier, a fait réagir ce mardi 22 février 2022, Anselm Amoussou, l’initiateur de ce mouvement de protestation. Les Centrales et Confédérations syndicales, qui ont manifesté ce vendredi, attendent du gouvernement une action pour la réduction des coûts des produits de première nécessité. « La mobilisation collective contre la vie chère a été une réussite », a déclaré Anselm Amoussou, secrétaire général du Conseil de la Confédération nation des Syndicats du Bénin (CSA-Bénin). « Nous n’avions eu aucun retour malheureusement. Mais je peux comprendre, le gouvernement prend son temps, nous allons attendre quelques jours pour voir la réaction attendue du gouvernement. Si le gouvernement est dans l’état d’esprit qu’il est à l’écoute du peuple, et qu’il est effectivement prêt à faire en sorte que le mandat soit social, que les urgences sociales que nous avons exprimées vont servir à fléchir un certain nombre de mesures qui ont été annoncées et qui peuvent aggravées la situation actuelle, si nous n’avions pas la démarche de dialogue qu’il faut de la part du gouvernement, nous sommes également prêts. Le meeting est une première action qui a eu lieu dans notre maison, la suite peut être en dehors de notre maison dans des endroits plus sensible, plus stratégique pour montrer au gouvernement que nous sommes mobilisés, que nous sommes décidés. C’est une question de suivi, c’est une question de faim. Lorsque votre famille a faim, je crois qu’il y a des extrémités qu’on n’a pas peur de franchir ».

Anselm Amoussou dit croire que le gouvernement ne laissera pas les travailleurs et leurs familles à leurs souffrances. Il dit être certain qu’avant que les travailleurs et les syndicats envisagent d’atteindre l’extrémité de la lutte engagée, le gouvernement va agir « pour que l’escalade s’arrête et que nous puissions nous parler pour trouver les meilleures solutions pour le développement du Bénin, mais également pour l’épanouissement individuel et collectif. »

D.A
Commentaires