Dans une question écrite adressée au gouvernement du 8 mars 2013, le député Eric Houndété s’intéresse au projet Régime d’Assurance Maladie Universelle (Ramu) lancé par le gouvernement du président Boni Yayi au mois de décembre 2011 et qui n’a malheureusement connaît des lendemains sombres jusqu’à ce jour.
Lancé depuis le mois de décembre 2011, le projet Régime d’Assurance Maladie Universelle (Ramu) préoccupe le député de Kpomassè, qui a envoyé une question écrite au gouvernement, de sources proches du parlement.
Dans son interpellation, le député élu sous la bannière de l’Union fait la nation (UN) s’est appuyé sur l’article 108 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, pour inviter le gouvernement à fournir à la représentation nationale des explications sur le budget prévisionnel du Ramu, sur la date réelle de démarrage, sur les prévisions de l’effectif des populations à couvrir, et sur l’effectif de la population ayant déjà adhéré au projet. Les actions menées pour la mise en œuvre de ce projet à la date du 28 février 2013 font également partie de ses préoccupations. En effet, cette question écrite du député Houndété intervient plusieurs mois après le lancement du projet Ramu qui, visiblement, n’est pas entré dans sa phase active en dépit des nombreuses assurances données par le président Boni Yayi quant à son démarrage dans les meilleurs délais. On se souvient des messages rassurants du chef de l’Etat lors de la cérémonie de lancement du projet Ramu le 03 avril 2012 d’une part et d’autre part au cours de la remise officielle de la première carte d’adhérant du Ramu à Nikki le 24 avril 2012. Même le discours sur l’état de la Nation le 28 décembre 2012, faisait état d’une poursuite de réflexions et d’engagements nouveaux en 2013 pour la prise en charge des indigents qui sont les personnes les plus démunies de la nation. Pour finir, il faut noter que le projet Ramu vise à instaurer, aux dires du président Boni Yayi, un mécanisme de financement des soins de santé qui prendrait en compte toutes les couches sociales du Bénin. Car, malgré que la couverture en infrastructure sanitaire au Bénin soit élevé à un taux de 89%, l’absence de sécurité sociale empêche plusieurs familles de bénéficier des soins de qualité dans les entres de santé.
