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Juguler la hausse des prix Onasa : une prouesse de Yayi reconnue

Publié le jeudi 24 fevrier 2022  |  Matin libre
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© Présidence par DR
Audience au palais de la Marina : Rencontre au sommet entre le Président Patrice TALON et son prédécesseur Boni YAYI
Cotonou, mercredi 22 septembre 2021. Palais de la Marina. Le Président Patrice TALON a reçu son prédécesseur Thomas Boni Yayi
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L’adage dit c’est quand viennent les moments difficiles qu’on prend conscience du bon temps passé. Cette vérité est apparue avec la hausse des prix des produits de premières nécessités. Depuis que l’inflation dicte sa loi au gouvernement de la Rupture et qu’aucune solution ne semble, pour l’heure, inverser cette tendance à la hausse, le rôle que jouait l’ex Office national d’appui à la sécurité alimentaire (Onasa) a été reconnu et salué par le Secrétaire général de la Cosi Bénin Noël Chadaré. « Il est nécessaire d’avoir une structure comme l’ex Office national d’appui à la sécurité alimentaire (Onasa) », a laissé entendre Noël Chadaré, vendredi dernier, lors du sit-in des centrales et confédérations syndicales contre la cherté de la vie. Mais le Sg/Cosi va plus loin. « Cela démontre son importance et il n’est point de reconnaître qu’on s’est trompé par la suppression en 2017 de l’Onasa et de revenir sur son erreur. On a cru bien faire en supprimant l’Onasa. Il jouait bien un rôle. Mais si on s’est trompé, il faut se dire qu’on s’est trompé de bonne foi et ramener, même si ce n’est pas forcément l’Onasa, une autre structure qui peut réguler les prix. Parce que quand il y avait l’Onasa, autant on avait la possibilité d’acheter à moindre coût les denrées de premières nécessités. L’Onasa les achetait et les stockait. En période de soudure, l’Onasa les sortait. Et quand les gens augmentent les prix, les prix chutent ». En clair, Noël Chadaré a décortiqué le double rôle que jouait l’Onasa. Lequel ne joue pas aujourd’hui, selon ses dires, la Cellule de suivi et d’appui à la gestion de la sécurité alimentaire, le remplaçant de l’Onasa. Ce constat du syndicaliste vient renforcer celui de l’opinion publique depuis la suppression de l’Onasa. Car, il n’est rare d’entendre ces temps-ci : « au moins avant, on pouvait aller acheter maïs et riz moins chers à l’Onasa ». L’office était devenu le seul recours des Béninois en situation de crise. Même les agents de l’Etat allaient s’approvisionner à l’Onasa. Malheureusement, en 2016, on a voulu faire croire que tout ce qu’a fait le gouvernement défunt était mauvais. La réalité rattrape aujourd’hui et interpelle le gouvernement de la Rupture. A défaut de ressusciter l’Onasa, on peut essayer de faire exactement comme l’office mis en place en son temps par Yayi Boni pour juguler la hausse des produits de premières nécessités. C’est le message qu’adresse Noël Chadaré au régime de la Rupture.



M.M
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