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Art et Culture

Mariam Modoukpè Chitou, Coordonnatrice de...

Publié le vendredi 25 fevrier 2022  |  Fraternité
Mariam
© Autre presse par dr
Mariam Modoukpè Chitou, Coordonnatrice de l’Unité Formations à l`EPA (École du Patrimoine Africain)
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Mariam Modoukpè Chitou, Coordonnatrice de l’Unité Formations à l’EPA
La présidence de la République du Bénin est le cadre du musée circonstanciel qui accueille les 26 trésors royaux d’Abomey. Je fais partie des personnes privilégiées qui ont déjà vu ces objets culturels qui ont été restitués à notre pays par la France. Après une visite minutieuse de chacun de ces objets qui ont fait couler beaucoup d’encre et de salive, les sentiments qui m’animent sont nombreux. D’abord, j’éprouve une vive satisfaction et une grande fierté car j’ai vu une exposition moderne qui n’a rien à envier à une exposition d’un musée en Occident. Ensuite, de l’émerveillement car que ce soit au niveau des 26 œuvres restituées ou du travail formidable des artistes contemporains, on assiste à un génie créatif et un savoir-faire qui vous laissent admiratifs. En somme, cette exposition a été bien pensée. Les œuvres ont été savamment mises en lumière. Et c’est le lieu de remercier le Chef de l’État, les cadres du Ministère de la Culture, de l’ANPT et toutes les personnes qui ont travaillé d’arrache-pied pour qu’on ait ce résultat impressionnant.

Les étudiants en gestion du patrimoine culturel de l’EPA ont suivi de nombreuses conférences sur la question de la restitution des œuvres. Ils attendaient impatiemment l’exposition de ces œuvres afin de pouvoir observer attentivement ces joyaux qui sont partis de la terre de leurs ancêtres depuis près de 130 ans. Dans un objectif pédagogique, une première vague de 50 étudiants de l’EPA ont visité l’exposition dimanche dernier. C’était pour eux l’occasion de faire le lien entre tout ce qu’ils ont entendu pendant les cours et les conférences et la réalité des œuvres dévoilées au public. Mais aussi d’observer l’état de conservation de ces biens culturels et les techniques de médiation culturelle qui sont mises en avant. La deuxième vague s’y rendra dimanche prochain et travaillera sur un atelier pédagogique autour des œuvres.
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