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Législatives de 2023: démocrates, prd, moele…les pièges à éviter

Publié le jeudi 3 mars 2022  |  Matin libre
Législatives
© aCotonou.com par Didier ASSOGBA
Législatives du dimanche 28 Avril 2019 au Bénin avec une faible participation des inscrits
Cotonou, le 28 avril 2019. Élection législative pour élire les députés du 8 législature. La première élection organisée par le président Talon après son élection 2016.
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Dans moins d’un an, les Béninois seront aux urnes pour élire les députés de la 9e Législature. Après les Législatives de 2019 qui n’ont vu compétir que l’Union progressiste (Up) et le Bloc républicain (Br), les Législatives de 2023 devraient être ouvertes à toutes les forces politiques qui le désirent. Le parti d’opposition Les Démocrates, le Prd, Moele-Bénin et autres s’annoncent pour être dans le starting-block.


Absente du parlement 8e Législature, l’opposition envisage faire son retour en 2023 pour mettre fin à la parenthèse 2019-2023, qualifiée de Parlement « monocolore ». Il en est de même du Parti du renouveau démocratique (Prd) de Me Adrien Houngbédji qui promet une remontada. Disqualifié en 2019, Moele-Bénin de Jacques Ayadji n’a pas encore renoncé à la possibilité d’envoyer des élus à l’Assemblée nationale. Seulement, l’ambition de ces partis doit tenir compte de certains paramètres, en l’occurrence le respect stricte des dispositions de la loi N°2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral. Si le Prd et Moele-Bénin en ont fait l’amère expérience en 2019, ce n’est pas le cas du parti Les Démocrates, né après les Législatives. Eric Houndété et les siens devront donc faire mieux que le Prd et Moele-Bénin afin que les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets. Cela suppose une maîtrise parfaite des dispositions du code électoral. Et ce sont les articles 145, 146, 152, 168,… qui énumèrent les règles particulières à ces élections. Il faudra, par exemple, présenter des candidats dans toutes les circonscriptions électorales, avec un nombre de candidats égal à celui des sièges à pourvoir dans chaque circonscription dont une femme et son suppléant. Nul ne peut être candidat sur plus d’une liste. Qu’il vous souvienne que cette exigence fait partie des griefs à l’encontre du Prd et du Moele-Bénin en 2019, lesquels ont concouru à leur disqualification. Les conditions d’éligibilité, la composition des dossiers de candidature, le respect du délai de dépôt, la bagatelle de 249 millions FCFA de caution à mobiliser, les 10% de suffrages valablement exprimés au plan national pour être éligible… sont autant de nouvelles donnes que doivent intégrer les partis politiques. Tous les partis politiques en général mais particulièrement ceux de l’opposition. Ceci du fait qu’en 2019, la Céna Tiando a jugé de fautes mineures celles commises par les partis se réclamant du chef de l’Etat (l’Up et le Br), et de fautes majeures celles des autres partis afin de justifier leur disqualification de la course au Parlement. Ceci dit, même si le respect scrupuleux des dispositions du code électoral ne garantit pas la participation aux Législatives des partis Les Démocrates, le Prd, Moele-Bénin, ils doivent faire plus que les partis siamois. Ils doivent faire l’effort de faire bien les choses, déposer des dossiers presque irréprochables pour espérer compétir ou, dans le cas contraire, avoir des arguments solides pour protester contre un probable refus de leur participation.
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