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Adjinakou N° 2362 du 27/12/2013

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Discours sur l’état de la nation Réactions de quelques députés après le message de Yayi
Publié le lundi 30 decembre 2013   |  Adjinakou


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© Autre presse par DR
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Le président de la république était à l'Assemblée nationale ce vendredi 30 décembre 2013 pour délivrer son discours sur l'état de la nation. A près le message du chef de l'Etat, nous nous sommes rapprochés de quelques députés qui ont accepté nous livrer leurs impressions

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Candide Azannaï

" D'abord, je voudrais décrypter le discours en 3 phases. Il y a une première phase un peu amusante où le Chef de l'Etat a essayé de passer la brosse en reliure à madame Rosine Vieyra Soglo. Cette phase amusante que j'appelle carrément la phase de la brosse à reliure est dans le registre de la comédie pure. Après cette phase, le Chef de l'Etat, a fait le catalogue de certaines actions et puis enfin, on a vu qu'en une phrase très courte, il a voulu aborder en l'esquivant, la question qui préoccupe aujourd'hui les Béninois. La question de la cohésion nationale et de la paix. Je pense que l'élément central devrait être cette question. Le Chef de l'Etat ne l'a pas abordé. Il l'a esquivé (…) Je n'ai pas salué le Chef de l'Etat lors de la phase de salutation dans le déroulement de la cérémonie parce que je l'ai vu tout au long de cette année et depuis un an ou deux ans, il m'a paru indigne de la fonction présidentielle. Un Chef de l'Etat, ce n'est pas la colère ; ce n'est pas l'utilisation de la toute puissance de l'Etat pour des règlements de compte personnel. Un Chef de l'Etat, c'est aussi le respect des principes qui fondent la République. Notre système démocratique a été mis à mal par le président Boni Yayi. Et ça, il faut lui faire une rupture en lui disant qu'on n'est pas d'accord qu'il mette en mal la République. Lorsqu'un Chef d'Etat qui a été élu sur les principes de la démocratie plurielle, la démocratie plurielle inscrite dans le préambule de notre Constitution, a demandé à tout citoyen de s'opposer à tout régime de dictature (…) La Chef de l'Etat a été quelqu'un qui chante les louanges de quelque chose qui n'existe pas et qu'il a appelé la dictature du développement (…) Autre chose est que quand on des principes dans une République, on doit respecter ces principes. Nous sommes dans le libéralisme économique. Nous avons à la Conférence nationale à laquelle j'ai pris part en tant qu'acteur, fixé les règles qui doivent permettre à l'Etat de fonctionner. Le Chef de l'Etat les viole. En plein développement, on peut s'opposer au secteur privé. On peut pousser le secteur privé national à l'étranger. On peut dénigrer le secteur privé national et pendant le même, on peut embrasser les étrangers. Tout ce que le Chef de l'Etat a cité, l'essentiel est faux. La vision perceptive est biaisée et ne donnera rien. On ne peut pas offrir l'emploi lorsqu'on s'écarte du secteur privé national ".

Soulé Sabi Moussa

" C'est un bon discours et je pense que ce que le président de la République a parlé des avancées réalisées au cours de l'année 2013 ; des avancées sur le plan politique, sur le plan économique, sur le plan social et sur le plan de la sécurité. Les résultats sont bons, mais beaucoup restent encore à faire parce que les besoins du peuple béninois sont grands par rapport à ces domaines là. Et c'est par rapport à ces besoins qui constituent des défis que le président de la République est intervenu. De mon point de vue, je crois que c'est la partie la plus intéressante ".

Eric Houndété

" J'ai pu noter que le Chef de l'Etat a refusé de saisir une occasion exceptionnelle pour écouter son peuple. Tout le, monde l'attendait sur un message de paix. Tout le monde attendait que le Chef de l'Etat prenne des engagements en faveur de la paix sociale, de la décrispation de la tension sociale. Rien n'y fit. Bien au contraire, je ne sais si vous avez l'information, pendant que le Chef de l'Etat délivrait son discours et que des syndicalistes tentaient de se réunir à Cotonou ont essuyé des tirs des forces de l'ordre. Les responsables syndicaux sont actuellement à l'hôpital (…) Le Chef de l'Etat dit tout le contraire de ce que doit être un homme de paix, un homme de dialogue, un homme de concorde. Maintenant, quand j'en viens au fond de son discours, il aurait pu s'en passer. Il suffisait pour nous de lire son discours de l'année passée et de le comparer avec ceux de 2009, de 2010, de 2011, de 2012 et d'intervertir les paragraphes pour savoir ce qu'il allait dire. Pour cette année, conscient de son incapacité à résoudre les problèmes des Béninois, les promesses qu'il a faites cette année sont de moindre envergure. Mais toujours est-il que l'essentiel des promesses faites l'année dernière n'a été réalisé… "

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