Malgré l’autorisation donnée par la Mairie de Cotonou : Yayi-Organisations syndicales, la guerre est déclarée #aCotonou

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Malgré l’autorisation donnée par la Mairie de Cotonou : Yayi-Organisations syndicales, la guerre est déclarée

Publié le lundi 30 decembre 2013 | La Presse du Jour

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Marche de protestation des organisations syndicales contre la violation des libertés publiques
Vendredi 27 Décembre 2013 : La marche des organisations syndicales pour protester contre la situation socio-économique est réprimée par les forces de l’ordre

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La marche réprimée des Confédérations et centrales syndicales ne s’arrêtera pas dans les hôpitaux que ce fut le cas le vendredi 27 décembre 2013. Les initiateurs de ladite marche entendent aller bien au-delà.

Tout se décidera ce lundi 30 décembre 2013. Jour choisi, sauf changement de dernière minute, par les organisations syndicales, pour décider de la conduite à tenir après la répression sanglante de leur marche de vendredi dernier aux alentours de la Bourse du travail. «Le sang a coulé mais le sang appelle le sang », a fait savoir le secrétaire général de la Csa-Bénin, Dieudonné Lokossou, sur le plateau de «Grand Format» de Canal3 hier, dimanche 29 décembre 2013.

Pour le syndicaliste, cet acte ne restera pas suite. Alors, M. Lokossou a annoncé l’organisation d’une conférence de presse ce jour où ils diront ce qu’ils comptent faire désormais. Mais les initiateurs de la marche ne cachent pas que la lutte sera menée jusqu’au bout. Ils comptent défendre leurs droits, quoi qu’il arrive. Comme on le constate, c’est un défi qui sera lancé au gouvernement lors de la sortie de ce jour. Côté Exécutif aussi, on ne compte laisser la moindre portion aux syndicalistes.

Dans tous les cas, pour les responsables de Confédérations et centrales syndicales, il est inexplicable que l’on décide de marcher contre la corruption galopante, cause de la non éligibilité du Bénin du 2è Compact du Mca, et le représentant de l’Etat, le préfet, ne donne pas l’autorisation. Mieux, disent-ils, ordre a été donné de la réprimer.

«…C’est vraiment la catastrophe. Notre pays est foutu sur le plan de la démocratie. C’est fini. Le président Yayi veut que le pays vive tout le temps dans la tension. On va l’aider dans cette entreprise », a lancé Pascal Todjinou, à nos confrères d’Afrika7.

Euloge Badou

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