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50e Championnat du monde de pétanque au Bénin : Idrissou Ibrahima préconise un report en toute objectivité

Publié le mardi 12 avril 2022  |  La Nation
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© Autre presse par DR
El Hadj Idrissou Ibrahima, président de la Confédération africaine de sport boule
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Par Christian HOUNONGBE,

Soucieux de la bonne organisation du 50e championnat du monde de pétanque au Bénin, El Hadj Idrissou Ibrahima, président de la Confédération africaine de sport boule (Casb), a rencontré, vendredi 8 avril à Cotonou, le comité exécutif de la Fédération béninoise de Pétanque. Au cours de cette séance, il a passé au scanner les activités effectuées, depuis la remise du cahier des charges de cette compétition en octobre 2019 avant d’inviter les acteurs à la réflexion en vue d’un report responsable de l’évènement.

Garant de toute compétition de pétanque sur le continent africain, El Hadj Idrissou Ibrahima, président de la Confédération africaine de sport boule (Casb), a tenu, vendredi 8 avril dernier à Cotonou, une séance de travail avec les membres du comité exécutif de la Fédération béninoise de Pétanque (Fbp). Au menu de cette rencontre, l’organisation de la 50e édition du championnat du monde de pétanque au Bénin. Après avoir tenu une séance de travail, le 18 mars dernier, avec Oswald Homéky, ministre des Sports et Garba Yaya, président de la Fédération béninoise de Pétanque, sur les activités menées dans le cadre des préparatifs de l’évènement, El Hadj Idrissou Ibrahima estime qu’il subsiste quelques zones d’ombre. C’est pourquoi, responsable devant la Fédération internationale de Pétanque et Jeu provençal (Fipjp) de l’organisation de cette compétition, il a tenu à situer le peuple béninois, les boulistes africains et mondiaux afin d’anticiper sur un éventuel report de cet évènement mondial. Pour lui, dans l’ordre normal des choses, la Fbp est responsable devant la confédération et doit pleinement assumer sa responsabilité dans cette compétition octroyée au Bénin par l’instance supérieure avec la remise du cahier des charges.
« Connaissant la volonté politique clairement affichée du gouvernement béninois et de son chef qui s’est impliqué personnellement dans la construction d’un boulodrome de norme internationale, la Casb n’aura-t-elle pas raison d’œuvrer pour le report de quelques mois du Mondial de décembre 2022 ? », s’interroge-t-il. A l’en croire, dans un contexte où la construction du boulodrome et les dépenses relatives à l’organisation de cette compétition figurent en bonne place dans le Budget de l’Etat 2022, cette position de la Casb ne saurait être une capitulation mais plutôt la voie du réalisme, de la conviction et de la responsabilité. En attendant l’arrivée d’une mission officielle de la Fipjp dans les mois à venir pour constater l’état d’avancement des travaux, notamment la construction du boulodrome décidée par le Conseil des ministres en sa séance du 8 septembre 2021 et de l’organisation en général, le président de la Casb se veut réaliste.

Pour El Hadj Idrissou Ibrahima, président de la Casb, le paradoxe dans ce dossier est qu’une réunion tripartite entre le président de la Fédération internationale de Pétanque et Jeu provençal (Fipjp), les architectes et sociétés spécialisées en construction des boulodromes, en présence du ministre béninois des Sports a eu lieu à Paris courant mars 2022 sur l’étude approfondie de la construction d’un boulodrome au Bénin, pour accueillir le Mondial de décembre 2022. Il en ressort trois points essentiels pour la construction de cette infrastructure sportive à Cotonou. Premièrement, ériger un simple hangar de circonstance pour décembre 2022 en lieu et place d’un boulodrome, deuxièmement, faire construire un boulodrome plus élaboré au-delà de décembre 2022 qui nécessitera un délai de 14 mois et troisièmement, construire un joli boulodrome, beau et jamais vu au Bénin et en Afrique, qui tienne compte des plans architecturaux modernes français, qui nécessitera un délai de 18 mois de réalisation. Au regard des ambitions et du choix du gouvernement de construire ce joyau avec des commodités exceptionnelles à l’instar de quelques rares nations au monde, il est clair que les travaux ne peuvent plus tenir dans le délai. « L’honnêteté intellectuelle m’amène à vous poser le problème en vue de requérir en retour vos suggestions issues de vos analyses pour consolider les bases des éléments constructifs du boulodrome à Cotonou au Bénin », a-t-il déclaré.
En dépit des préoccupations, Garba Yaya, président de la Fédération béninoise de Pétanque, se montre rassurant. « Il est à retenir que la compétition aura bel et bien lieu au Bénin », a-t-il confié. Pour lui, le gouvernement tient à construire un boulodrome dans les normes. « Nous n’avons pas encore vu le démarrage des travaux mais le gouvernement prend au sérieux cette question », a-t-il poursuivi. Pour le président de la Fbp, toutes les dispositions sont en train d’être prises pour permettre au Bénin d’avoir une équipe compétitive à ce rendez-vous mondial. « Nous avons programmé la rentrée fédérale qui se déroulera dans toutes les régions du pays avec une triplette de l’équipe nationale qui y participera à toutes les étapes », a-t-il indiqué. Pour lui, la direction technique de la fédération a rendu compte au comité exécutif du déroulement de la première phase de préparation de la Coupe du monde 2022 tête-à-tête, doublette et doublette mixte au Danemark.
Présent à cette rencontre, Julien Minavoa, président du Comité national olympique et sportif béninois, estime que toutes les parties prenantes de cette compétition mondiale doivent échanger pour trouver des solutions idoines à la situation. « Nous devons trouver des solutions qui puissent permettre à notre pays d’organiser cette compétition dans les meilleures conditions », a-t-il préconisé.
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