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Fête du 1er mai au Parlement : les cotisations non reversées à la Cnss toujours d’actualité

Publié le mercredi 4 mai 2022  |  La Nation
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© aCotonou.com par DR
Le siège de l`Assemblée nationale du Bénin
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Par Thibaud C. NAGNONHOU, A/R Ouémé-Plateau,


Les arriérés de cotisations non reversées à la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) sont le principal point revendicatif du cahier de doléances que le Syndicat national autonome du personnel de l’Assemblée nationale (Synapa) a présenté, à l’employeur, lors de l’édition 2022 de la fête du travail célébrée le 1er mai dernier.

Le Syndicat national autonome du personnel de l’Assemblée nationale (Synapa) a sacrifié à la tradition de présentation à l’employeur du cahier de doléances dans le cadre de la fête du travail, le 1er mai dernier. L’exercice s’est déroulé le samedi 30 avril dernier à la plage de Sèmè-Podji où le secrétaire général du Synapa, Fulbert Akpédjé Acapo, a transmis le document à l’autorité parlementaire. Ce cahier de doléances met l’accent sur les principales revendications des agents parlementaires dont le paiement des frais de sessions au personnel parlementaire à l’instar de ce qui se passe dans les autres parlements de la sous-région et surtout l’apurement des arriérés de cotisations non reversées à la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss). Il s’agit d’une dette évaluée à plusieurs dizaines de millions de F Cfa représentant des parts patronales déjà prélevées sur les salaires des travailleurs sur la période de novembre 2018 à avril 2019, soit six mois, mais non reversées sous la 7e législature. L’administration étant une continuité, le secrétaire général du Synapa a insisté pour que cette ardoise dont a hérité la huitième législature soit apurée pour permettre aux agents parlementaires en activité de bénéficier des allocations familiales, et ceux admis à la retraite d’avoir droit facilement à leurs pensions.
Mais avant, Fulbert Akpédjè Acapo a remercié le président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou, et les membres de son bureau, pour toutes les réformes engagées dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie et de travail du personnel parlementaire. Il se réjouit, entre autres, de la signature du nouveau statut du personnel parlementaire ; de la signature de la décision portant attributions, organisation et fonctionnement du secrétariat général administratif et du cabinet du président et enfin la promotion des compétences internes à de hautes fonctions administratives. « Mais tant qu’il reste à faire, c’est que rien n’est fait », a fait remarquer le secrétaire général du Synapa. Fulbert Akpédjé Acapo a invité ses collègues à redoubler d’ardeur au travail dans leurs différents services pour davantage faire rayonner le Parlement.

Décupler les rendements

Recevant le cahier de doléances, le directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale, Mathieu Ahouansou, représentant l’autorité parlementaire, promet de rendre compte fidèlement. Il a exhorté les agents parlementaires à s’armer de courage ; à mieux s’organiser; à internaliser les acquis et à rester en éveil pour affronter les nouveaux défis qui peuvent et doivent amener le Parlement plus loin. Un objectif qui ne peut être atteint, à en croire Mathieu Ahouansou, dans l’indiscipline, le retard, l’absentéisme et l’inconscience professionnelle.
Le secrétaire général administratif de l’Assemblée nationale, Mariano Ogoutolou, a appelé aussi l’ensemble du personnel parlementaire à se mettre résolument au travail et à bannir en son sein les tares susceptibles de ternir l’image et le prestige que revêt la fonction publique parlementaire. Il se dit persuadé que le contenu du cahier de doléances qui a été transmis aux autorités parlementaires recevra un écho favorable. La cérémonie s’est achevée par une causerie-débat dont le thème a porté sur l’appropriation du nouveau statut du personnel parlementaire.
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