Suite à la répression sanglante des Secrétaires généraux des syndicats : Cstb, Csa-Bénin, Cgtb et Cosi-Bénin Zou-Collines soutiennent leurs leaders #aCotonou

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Suite à la répression sanglante des Secrétaires généraux des syndicats : Cstb, Csa-Bénin, Cgtb et Cosi-Bénin Zou-Collines soutiennent leurs leaders

Publié le vendredi 3 janvier 2014 | Le Matinal

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Marche interdite des anti-révisionnistes
Samedi 24 Août 2013, Bourse du travail, Cotonou : Les membres du parti d`opposition Union fait la Nation et la Convention Patriotique des Forces de Gauche ont vu leur marche interdite par un communiqué du Ministre de l`Intérieur Photo : (A gauche) Pascal Todjinou, Secrétaire Général de la Confédération Générale des Travailleurs du Bénin

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Société civile béninoise 2013

Les démembrements des Centrales et Confédérations syndicales des départements du Zou et des Collines ne sont pas restés insensibles face aux bavures policières et militaires dont ont été victimes les leaders syndicaux à la bourse du travail. A la faveur d’un point de presse, tenu dimanche 29 décembre 2013 à la mairie de Bohicon, ils ont déploré la répression sanglante des secrétaires généraux des syndicats, condamné le silence coupable du gouvernement et appelé toutes les forces sociales à une mobilisation générale pour faire échec à cette dictature révolue.

Jules Amoussouga de la Cstb, Joseph Anagonou de la Csa-Bénin, Nicaise Zomahoun de la Cosi-Bénin et Basile Bakpé de la Cgtb, organisateurs du présent point de presse, après avoir fait le procès du pouvoir en place, ont dans une déclaration commune, lue par Joseph Anagonou, dénoncé les actes de barbarie et de terreur « du pouvoir fasciste de Yayi Boni » sur les travailleurs et les populations qui, selon eux, rappellent les tristes souvenirs du régime militaro-marxiste du Prpb. Par conséquent, ils ont condamné avec véhémence cet acte attentatoire aux libertés publiques qui n’est pas loin d’une « tentative de génocide prémédité ». Ne pouvant pas se laisser faire, ils ont appelé toutes les forces et éprises de paix et de justice sociales à fédérer les énergie pour briser tous les murs d’interdiction et reconquérir les libertés chèrement acquises et consacrées au prix de hautes luttes. Ils ont enfin exigé que toute la lumière soit faite sur cet acte odieux et criminel afin que les auteurs en répondent devant les juridictions. Sans quoi, ils promettent des jours difficiles au gouvernement et à son Chef.
Zéphirin Toasségnitché
(Br : Zou/Collines)
　

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