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Campagne agricole 2022-2023: des milliers de tonnes d’engrais réceptionnés au port de Cotonou

Publié le jeudi 9 juin 2022  |  La Nation
Le
© Autre presse par DR
Le Ministre de l`Agriculture, de l`Elevage et de la Pêche, Monsieur Gaston Cossi DOSSOUHOUI a effectué une descente au Port Autonome de Cotonou
Le mercredi 4 avril 2018, le Ministre de l`Agriculture, de l`Elevage et de la Pêche, Monsieur Gaston Cossi DOSSOUHOUI a effectué une descente au Port Autonome de Cotonou pour constater le débarquement de l`engrais céréale NPK spécialement conçu pour la formule sur le maïs. C`est 33.000 tonnes de NPK qui sont en train d`être débarquées, ensachées en même temps et convoyées vers les magasins des producteurs pour le compte de la nouvelle saison agricole
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Par Arnaud DOUMANHOUN,

Le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Gaston Cossi Dossouhoui, a constaté de visu le déchargement de 42 000
tonnes d’engrais urée, ce mercredi 8 juin, pour le compte de la campagne 2022-2023.
Démentir la rumeur et rassurer les producteurs. Le déplacement du ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Gaston Dossouhoui, au Port autonome de Cotonou, ce mercredi 8 juin, s’inscrit dans cette démarche. « Nous venons de constater un déchargement de 42 000 tonnes d’engrais urée. Ce jeudi 9 juin, un autre navire vient avec une cargaison de 31 000 tonnes. Les besoins exprimés par le Bénin et commandés sont bien en route. Mieux, au jour d’aujourd’hui, 36 000 tonnes sont déjà réparties dans les magasins sur le territoire national », fait savoir le ministre Dossouhoui. Il en déduit qu’aucune crainte ne devrait subsister dans les rangs des producteurs qui devraient plutôt s’atteler à faire un bon usage de ces produits, et éviter les tentatives de sortie frauduleuse du pays de ces intrants subventionnés.
Le directeur général de la Sodeco, Serge Adéromou expose qu’à ce jour, le Bénin a déjà reçu cinq navires de Npk, pour plus de
200 000 tonnes. « Le dernier navire d’urée est prévu pour accoster au Port de Cotonou, ce jeudi 9 juin, cela prend en compte toutes nos commandes d’engrais qui font près de 270 000 tonnes. Les engrais sont répartis sur le territoire national en fonction des besoins exprimés selon les zones. Donc, les intrants sont disponibles pour ceux qui en ont besoin. Je voudrais en rassurer tous les producteurs… », a-t-il insisté.
En effet, des unités de production sont mises en place, et sont en attente de matière première de qualité et en volume. « C’est encore pour nous l’occasion de faire travailler beaucoup de gens, de créer beaucoup d’emplois, et de faire gagner tous les acteurs de la chaîne de valeur », souligne le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.
A l’en croire, la production devrait être boostée, car en matière d’engrais, non seulement le Bénin est en train d’obtenir toutes les quantités commandées, mais à côté des stocks de la Sodeco, il existe d’autres petits opérateurs qui ont aussi importé des stocks, notamment des engrais spécifiques pour l’ananas, le cajou ou autres. Il est disponible aussi dans nos magasins, indique Gaston Dossouhoui, de l’engrais K2SO4 très bien utilisé sur les fruits, le soja. « Nous avons l’amendement phosphocalcique qui marche très bien sur toutes les cultures pour faciliter l’absorption des intrants que nous utilisons. Mieux, sur le palmier à huile, la Sodeco a innové en utilisant un mélange d’amendement phosphocalcique avec du Kcl que nous avons l’habitude de mettre sur cette culture. C’est une meilleure façon d’absorber toute la quantité de Kcl et d’avoir un bon rendement du palmier à huile », a-t-il expliqué. Sur la plupart des autres spéculations, les oranges et autres, le Bénin dispose d’engrais spécifiques, de même que des engrais produits localement pour les maraîchers, et qui peuvent être utilisés pour produire, même bio, par endroits. Aussi, les semences sont disponibles de même les plants à des prix subventionnés. « Tous ceux qui vont se mettre sur la chaîne de transformation vont gagner. Nous devons exploiter l’opportunité que nous offre le marché régional pour monter à échelle la capacité de production des céréales, racines et tubercules au niveau de mon pays. J’ai foi et les paysans sont engagés », rassure le ministre Dossouhoui.
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