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Wilfried Léandre sur les dernières rencontres entre le chef de l’Etat et les personnalités ‘‘Talon ne s’arrêtera pas en si bon chemin…’’

Publié le lundi 13 juin 2022  |  Fraternité
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© Autre presse par DR
Wilfried Léandre HOUNGBEDJI, directeur de la communication de la Présidence de la République du Bénin
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Le porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji a échangé avec les journalistes ce vendredi 10 juin 2022 sur l’actualité dans le pays. La rencontre a eu lieu au siège du journal Fraternité sis à Mènontin. Plusieurs sujets ont été abordés par le représentant du gouvernement dont la rencontre du chef de l’Etat avec l’ancien président de la République Nicéphore Soglo et les anciens présidents de l’Assemblée Nationale.

Le porte-parole du gouvernement a révélé que la rencontre du chef de l’Etat avec l’ancien président de la République Nicéphore Soglo et les anciens présidents annonce d’autres rencontres avec des personnalités. Cela sous-entend qu’il pourra à nouveau prendre langue avec son prédécesseur Boni Yayi dans les jours à venir. Le Secrétaire Général Adjoint du gouvernement n’exclut pas cette éventualité qui reste la plus attendue dans l’opinion publique générale. « Le chef de l’Etat a eu l’initiative de rencontrer ces personnalités pour échanger avec elles et vous vous doutez bien que quand il reçoit des personnalités de ce niveau, de ce vécu aussi politique pour parler des anciens présidents, il y a forcément qu’ils parlent du pays, des sujets de préoccupations nationales mais sans doute aussi régionales, continentales ou mondiales qui impactent la vie de notre pays. C’est une initiative qu’il faut saluer, qui est appréciée à sa juste valeur par les personnes invitées et nous sommes convaincus que le chef de l’Etat ne s’arrêtera en si bon chemin. Ces rencontres annoncent d’autres pour plus tard. C’est une question d’agenda et vous aurez le temps de voir qui sont les autres personnalités qui le moment venu pourraient rencontrer le président de la République », a-t-il révélé.

« Le gouvernement n’a rien à cacher sur la gestion des fonds Covid19… »
La question du rapport d’audit sur la gestion des fonds Covid 19 était la principale préoccupation des journalistes. Ils ont voulu savoir ce qu’il en est de la suite à donner au dossier du rapport d’audit. Mais Wilfried Léandre Houngbédji a expliqué que la procédure se poursuit tout en rassurant que le gouvernement n’a rien a caché. « Si vous savez comment les auditeurs opèrent, vous n’avez pas de raisons de vous inquiéter ou de penser qu’il y aurait quelque chose à cacher. Vous faites un rapport que vous déposez, l’auditeur émet ses observations ou ses réserves, vous avez le temps d’apporter des réponses qui doivent être intégrées. Je dis qu’en l’état c’est à cette étape que se trouve normalement ce rapport. Donc il n’y a rien qui soit de volonté à cacher quoique ce soit. Si vous avez des choses à cacher, vous ne pouvez pas demander vous-mêmes de venir vous auditer. Il se fait que plusieurs structures ont été amenées à intervenir dans la gestion des fonds Covid, que ce soit le ministère de la santé ou d’autres structures étatiques. Il faut que tous les éléments remontent de ces structures. Une fois le rapport définitif disponible, vous entendrez sans aucun doute les voix de spécialistes qui éclaireront davantage les lanternes », a-t-il expliqué.

Les causes de la baisse des effectifs aux examens en cours d’étude
Wilfried Léandre Houngbédji s’est également prononcé sur la question de la baisse des effectifs aux examens. Il a annoncé que le ministre en charge des enseignements maternel et primaire s’en préoccupe et donnera des réponses à cette question. « Le ministre des enseignements maternel et primaire avec ses équipes travaille là-dessus pour comprendre les tenants et aboutissants d’une telle situation, les raisons profondes et si ces raisons sont détectées, il y aura forcément des propositions d’actions, des solutions pour corriger le tir », a-t-il annoncé. Par ailleurs, il a souligné que le gouvernement a fait des efforts depuis son arrivée pour améliorer les conditions d’étude et de travail dans les écoles. Selon lui, l’irrégularité ne saurait être de la faute du gouvernement qui s’y est investi. « Dans tous les cas personne ne peut dire que c’est faute pour l’état d’accomplir ses obligations vis-à-vis des populations qu’une telle situation s’observerait. Vous voyez bien que pour permettre aux enfants d’être à l’école, d’aller à l’école et de rester dans le système par exemple, les cantines scolaires sont devenues fonctionnelles et depuis 2017 au moins avec un accroissement régulier du nombre d’écoles et du nombre d’enfants bénéficiaires. On est passé à 54 pour cent à fin mandat 2016 – 2021 pour un objectif de 51 pour cent. Et cette année, on vient de mettre en branle le mécanisme pour passer à 75 pour cent de taux de couverture en espérant atteindre les 100 pour cent avant la fin du mandat. On a réalisé des infrastructures, donc le gouvernement joue sa partition. L’Etat a la volonté de créer les conditions idoines pour le bien des enfants. Après si une telle situation se pose ou elle est structurelle ou elle est conjoncturelle. Si elle est structurelle, il y a forcément des causes qui remontent peut-être à très loin et qui pourraient expliquer pourquoi à un moment donné il y a comme une stagnation ou une régression des chiffres. Ou alors elle est conjoncturelle et elle va être circonscrite à certaines localités du pays et en ce moment-là, il faut aller voir de plus près quelles sont ces causes et quelles pourraient être les solutions pour y remédier » a-t-il conclu.

Moussa Latoundji pas inquiété pour l’instant
Le porte-parole est revenu sur la défaite des Ecureuils et les événements qui s’en sont suivis. Il a précisé que le gouvernement est dans la dynamique de soutenir et d’encourager l’équipe nationale. Moussa Latoundji ne serait donc pas sur la sellette. Aucune mesure n’est annoncée contre l’entraineur. Bien au contraire, le porte-parole a appelé à valoriser les qualités des compatriotes. Pour lui, le coach est aussi qualifié que des expatriés.
« Nous sommes tous frustrés de ce que notre équipe nationale vit. Nous sommes d’autant plus frustrés que lors de la campagne écoulée pour la dernière CAN, nous avons essuyé une défaite à Cotonou alors qu’il y a longtemps que cela ne nous était plus arrivé et qu’au début de cette campagne encore sur nos installations, nous lâchons des points, ce qui la dernière fois nous a privé de participation à la CAN et là ça reprend. Je ne mettrais pas en cause l’entraîneur. Les résultats sportifs dépendent d’un certain nombre de facteurs. Je pense que notre compatriote Moussa Latoundji n’est pas moins capé, ni moins méritant que d’autres expatriés ou nationaux. On va espérer et prier avec lui pour que nous sortions du dur et que l’équipe renoue avec les belles prestations que nous attendons tous parce qu’au-delà de l’entraineur, c’est de l’image et de l’aura de notre pays dont il s’agit. Donc la position du gouvernement, c’est d’encourager l’entraineur et les joueurs à faire en sorte qu’on remonte la pente pour sortir de cette mauvaise passe et que les résultats soient au rendez-vous. Il ne faut pas traiter nos compatriotes qui ont la qualité, qui peuvent se faire valoir ici ou ailleurs, pour moins que d’autres. On a connu tous ici un certain Edmé Codjo qui malheureusement n’a pas pu se vendre hors de notre pays comme il le mériterait mais ses homologues d’ailleurs reconnaissent sa qualité d’entraineur. Il ne faut alors pas réduire Moussa Latoundji au rang de sous-entraineur par rapport à d’autres. C’est un entraineur, les circonstances l’amènent aujourd’hui à passer au-devant de l’actualité, il faut lui souhaiter le meilleur et le souhaiter à notre équipe. Ce n’est pas facile d’être sur le terrain et c’est le droit du citoyen de critiquer et le gouvernement est pour cela. Ce sont des gens qui nous représentent, qui mettent le maillot et qui vont sur le terrain. Vous savez très bien que dans cette affaire, il y a une part d’aléatoire en matière de résultat sportif. Comme nous, les autres se préparent également et parfois mieux que nous parce qu’ils ont peut-être plus moyens et ont des joueurs plus capés. Mais quand nos joueurs sont là, ils nous représentent tous. Quand ils jouent, encourageons-les. J’ai vu comment on les a parodiés sur les réseaux après la défaite. On est allé jusqu’à caillasser leur véhicule. Ce ne sont pas des choses qui doivent se passer chez nous et ce ne sont pas des choses à encourager. La presse doit nous aider à sensibiliser les supporters pour qu’ils comprennent que ce n’est pas évident », a-t-il soutenu.
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