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Santé/Exercice en clientèle privée: “Il y a eu très peu de départ de médecins“, selon Benjamin Hounkpatin

Publié le mardi 14 juin 2022  |  Matin libre
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© aCotonou.com par Didier ASSOGBA
Journée nationale de la médecine traditionnelle: Le Gouvernement réaffirme son soutien aux acteurs de la pharmacopée
Abomey-Calavi, le 17 juin 2021.Le Ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin a procédé le au lancement des activités marquant la 20e édition de la Journée nationale de la médecine traditionnelle.
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Dans une récente intervention sur la télévision nationale pour faire le bilan de l’an 1 du deuxième mandat du gouvernement de la Rupture, le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin s’est prononcé sur la réforme de l’exercice en clientèle privée. Si la réforme a fait beaucoup jaser, le ministre a fait savoir qu’il y a eu très peu de départ de médecins…



“Nous avons procédé à une réforme majeure en 2018 pour faire en sorte que désormais, les citoyens béninois, lorsqu’ils vont dans les structures publiques, puissent trouver les médecins, les paramédicaux qui sont payés par l’Etat et qui doivent accomplir leur service public parce qu’il y avait des déviances dans le secteur. Et à la suite de la prise de ce décret, nous avions demandé à tous ceux qui souhaitaient partir vers le privé, qu’ils soient médecins ou paramédicaux, de pouvoir le faire librement. Il y a eu très peu de départ. A peine une dizaine de médecins qui sont partis et très peu de paramédicaux. C’est dire que même avec cette réforme que nous avons mise en place, en 2018, il y a eu très peu de départ de médecins, de paramédicaux du secteur public vers le secteur privé“ a déclaré l’autorité ministérielle. A l’en croire, grâce à la réforme, il n’est plus autorisé à quiconque d’ouvrir une clinique privée sauf un médecin. “Il n’y a pas d’investisseurs privés qui peuvent investir de l’argent pour permettre la création d’une structure privée. Cela va changer avec cette nouvelle loi. Nous allons favoriser l’investissement privé. Il y a des corps qui n’étaient pas encore complètement organisés au niveau de l’ancienne loi. Ce sont des corps qui n’existaient pas en ce moment où la loi avait été votée (1997). Maintenant, nous les avons intégrés. Nous avons fait en sorte qu’au niveau de cette nouvelle loi, nous puissions mieux réglementer, mieux asseoir, mettre en place les conditions qu’il faut pour qu’on sache qui peut ouvrir une clinique privée, qui peut ouvrir une clinique d’accouchement, comment cela se passe. Nous allons mettre en place un dispositif beaucoup plus allégé pour favoriser l’investissement parce que, qu’on le veuille ou non, la moitié de notre population va vers le secteur privé et il faut mieux l’organiser. Nous avons fait un assainissement dans le secteur, nous avons fermé les structures privées illégales qui étaient de véritables mouroirs et avec ce corpus législatif que nous allons mettre en place, nous allons favoriser la vraie installation de vraies structures qui vont offrir des soins de qualité aux populations“ a-t-il précisé.



A.B
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