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An 1 de Talon 2 / Enseignements secondaire, technique et professionnel: place à l’adéquation formation-emploi

Publié le vendredi 17 juin 2022  |  La Nation
Yves
© Autre presse par DR
Yves Kouaro Chabi, Ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle
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Tout se met en place progressivement pour que l’Ecole béninoise forme effectivement, non plus pour le chômage, mais pour l’emploi. Le ministre des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle l’a expliqué au cours de l’émission-bilan de la première année du second quinquennat du président Patrice Talon.

Le 13 juin 2018, le Conseil des ministres approuvait le Plan sectoriel de l’éducation sur la période 2018 – 2030, avec comme défi l’amélioration des performances pour faire de l’éducation la base du développement. L’ambition étant d’inverser le flux des apprenants dans le système scolaire pour atteindre à l’horizon 2030 plus de 70 % d’apprenants dans le sous-secteur de la formation professionnelle et technique. Un enjeu qui appelle des réformes majeures et une vision claire. C’est ce que met en œuvre le gouvernement.
Sur l’émission « Gouvernement en action », Kouaro Yves Chabi, ministre des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle, a fait le point des principales actions déjà menées durant les douze premiers mois du second quinquennat pour que le rêve puisse devenir une réalité. Il s’agit d’inverser la tendance pour que l’adéquation formation-emploi ne soit plus un vœu pieux. « C’est une véritable révolution qui est en préparation au niveau du système éducatif, voire au niveau de l’économie béninoise »,
a introduit le ministre pour expliquer ce qui se fait au niveau de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. D’abord, Kouaro Yves Chabi fait le diagnostic peu élogieux du système éducatif qui est comparable à une machine à fabriquer des chômeurs, tant l’inadéquation entre la formation et le besoin du marché est flagrante. Et même pour la formation professionnelle, certains apprenants se retrouvent au chômage à la fin de leur cursus puisque que le parcours a été principalement émaillé de cours théoriques. Mais la situation, dès maintenant, ne sera plus la même.
« La philosophie même de l’apprentissage va changer. Il faut faire en sorte que ces enfants de nos écoles techniques et de nos centres de formation professionnelle soient des acteurs complets du développement », préconise-t-il. Ainsi, lorsqu’un apprenant sort d’un lycée agricole, il pourra devenir un exploitant agricole avec toutes les compétences requises.
Pour en arriver à ce résultat, le gouvernement a engagé la construction de 30 lycées modernes sur tout le territoire national. Pour chaque lycée, 50 hectares sont réservés aux blocs administratifs et autres infrastructures, puis 1 000 hectares dédiés à la production. « Nous avons également en chantier sept écoles de métier », ajoute le ministre. Tous ces travaux sont conduits par une structure nouvelle créée, en l’occurrence l’Agence du développement de l’enseignement technique.
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