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Législatives de 2023 et survie des partis: Sur quoi comptent Re, Dud, Gsr… ?

Publié le mardi 21 juin 2022  |  Matin libre
Valentin
© aCotonou.com par Didier ASSOGBA
Valentin Aditi HOUDE, président du parti Dynamique Unitaire pour la Démocratie et le Développement (DUD) membre de l`opposition lors du lancement du Front pour la restauration de la démocratie collective
Cotonou, le 13 janvier 2021, la coalition de l`opposition ``Front pour la restauration de la démocratie collective `` mis sur les fonds baptismaux. Se regroupement vise le retour aux acquis de la Conférence nationale des forces vives de février 1990.
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La fièvre des Législatives de 2023 s’empare peu à peu des partis politiques. A l’instar des partis siamois l’Union progressiste et le Bloc républicain, Les Démocrates, Moele-Bénin, le Parti du renouveau démocratique (Prd) marquent leur présence sur le terrain, signe de leur volonté d’être sur la ligne de départ. Samedi dernier, le Prd a fait sa rentrée politique à Djougou. Ceci, après le tournée entreprise par le parti Les Démocrates et Moele-Bénin pour aller au contact de la base.



Seulement le même engouement n’est pas observé au niveau d’autres partis qui, comme Les Démocrates et Moele-Bénin, jouent leur survie politique dans le cadre des Législatives à venir. En effet, l’article 27 de la loi 2018-23 du 17 septembre 2018 portant Charte des partis politiques en République du Bénin stipule que : « les partis politiques sont tenus de participer aux élections législatives, communales et locale. Tout parti politique perd son statut juridique s’il ne présente pas de candidats à deux (02) élections législatives consécutives ». Or, le fait que Restaurer l’espoir de Candide Azannaï, la Dynamique unitaire pour la démocratie et le développement (Dud) de Valentin Houdé, le parti Grande solidarité républicaine (Gsr – La main dans la main) de Antoine Guédou Vissétogbé et, dans une certaine mesure, le Mouvement populaire de libération (Mpl) n’ont pas pris part aux Législatives de 2019, ceci, après s’être conformés aux nouvelles lois sur la réforme du système partisan, les Législatives de 2023 devraient être l’élection de la dernière chance pour ces partis.

Paradoxalement, outre Restaurer l’espoir qui semble déjà trancher la question, par un refus catégorique de prendre part à ces élections, c’est silence radio au niveau des autres. On ne sent aucune envie. Pourtant, ils savent ce à quoi ils s’exposent. Perdre leur statut juridique est le risque qu’ils encourent en ne présentant pas des candidats à cette élection. Si conscients de cela, on ne perçoit chez ces partis aucun engouement particulier pour ces Législatives, c’est à croire qu’ils ont une autre carte à jouer. A moins qu’il s’agisse d’une résignation, peu importe les conséquences.

Si on tient compte de l’esprit de la loi, il faut présenter des candidats à deux élections législatives consécutives. Mais si votre dossier a ensuite été rejeté par la Céna, la loi prend-elle en compte la volonté manifestée de se présenter ? Le cas échéant, les partis suscités pourraient au moins faire l’effort quitte à échouer aux portes de la Céna. Mais on ne sent rien. Sur quoi comptent-ils alors pour continuer d’exister sans être au rendez-vous électoral pour le compte des Législatives, deux fois de suite ?



M.M
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