Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



L`événement Précis N° 1210 du 6/1/2014

Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Société

Protestation contre la violation des libertés démocratiques et syndicales : La grève générale de 48 heures des travailleurs démarre demain
Publié le lundi 6 janvier 2014   |  L`événement Précis


Marche
© aCotonou.com par TOP
Marche de protestation des organisations syndicales contre la violation des libertés publiques
Vendredi 27 Décembre 2013 : La marche des organisations syndicales pour protester contre la situation socio-économique est réprimée par les forces de l’ordre Photo : (En gilet) Dieudonné Lokossou, Secrétaire Général de la Confédération des Syndicats Autonomes et Pascal Todjinou, Secrétaire Général de la Confédération Générale des Travailleurs du Bénin (En chemise verte)


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Les organisations syndicales n’entendent pas garder le silence suite à la bastonnade dont leurs membres ont été victimes le 27 décembre 2013 à la Bourse du Travail lors d’une marche pacifique projetée contre les violations syndicales, la situation socio-économique, politique et autres crises mettant à mal le développement du pays. A cet effet, les ministères, directions, structures étatiques, écoles et lycées, universités, tous secteurs confondus, verront leurs portes fermées le mardi 07 janvier pour 48 heures. Une situation qui vient en réponse à la grève générale lancée par les centrales, confédérations et fédérations syndicales. Il s’agit de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) de Paul Essè IKO, de la Centrale des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin) de Dieudonné LOKOSSOU, de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (Cgtb) de Pascal TODJINOU, de la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin) de Noël CHADARE, de la Centrale des syndicats du privé et de l’informel du Bénin (Cspib) de Christophe DOVONOU et de la Fédération des syndicats des travailleurs en charge des finances (Fesyntra-Finances) de Laurent METONGNON. A travers cette grève, les travailleurs exigent le départ immédiat de la préfecture et le jugement du préfet Placide AZANDE, le limogeage du commissaire central de Cotonou, Pierre AGOSSADOU pour violation des libertés démocratiques et syndicales. Pour les organisations syndicales, les résultats issus des affrontements entre travailleurs et forces de l’ordre restent comme une offense à la classe ouvrière. C’est donc avec amertume qu’ils déplorent cette attaque qui a fait, dans les rangs des manifestants, 23 blessés dont 06 femmes et les secrétaires généraux admis en urgence au Cnhu de Cotonou. Comme si cela ne suffisait pas, ajoutent-ils, « le refus aux sapeurs pompiers de venir sur les lieux pour secourir les blessés et les référer à l’hôpital ». De leur conclusion, par cette répression de la marche pacifique dont toutes les formalités ont été accomplies, le pouvoir crée l’insécurité dans le pays, force des citoyens à l’exil, réduit au silence le peuple dans le seul dessein, de poursuivre sa politique de gestion chaotique faite de pillage, de corruption, de népotisme, de destruction du secteur privé national au profit des étrangers, de validation des concours frauduleux. Mais, bien avant cette grève générale projetée pour ce mardi, la journée du 31 décembre 2013 avait déjà été déclarée « Journée morte » sur toute l’étendue du territoire national.

Emmanuel GBETO

 Commentaires