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Législatives de 2023 ouvertes: Ils vont perdre des plumes

Publié le mercredi 29 juin 2022  |  Matin libre
L’Union
© Matin libre par DR
L’Union progressiste (Up) et le Bloc républicain (Br)
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Sauf cataclysme, les Législatives de 2023 seront inclusives, à la différence de celles de 2019. La volonté politique est affichée. Sur le terrain, les partis politiques, qui n’ont pu envoyer de représentants à l’Assemblée nationale en 2019, se préparent activement pour corriger cette « anomalie » de l’histoire démocratique du Bénin depuis 1990. Partis d’opposition et partis alliés de la Mouvance sont décidés à ne laisser le terrain, une fois encore, aux seuls deux partis siamois, l’Union progressiste (Up) et le Bloc républicain (Br). Ces derniers ont de la concurrence et la conséquence immédiate, c’est qu’ils vont perdre des plumes, qu’ils le veuillent ou non.



L’Union progressiste (Up) et le Bloc républicain (Br) sont, sans nul doute, les deux grands partis politiques sur l’échiquier national, après la refonte du système partisan. Ils sont les seuls à occuper les 83 sièges de l’Assemblée. Ils ont le plus grand nombre d’élus communaux et municipaux. Cette donne ne risque pas de changer au lendemain des Législatives de 2023.

Seulement, la volonté d’ouverture de cette élection aux autres formations politiques, notamment l’opposition au régime de la Rupture, va changer forcément quelque chose. Reçu sur le plateau de l’émission « 90 mn pour convaincre » de radio Bénin, le 5e vice-président du parti Les Démocrates, Eugène Azatassou, répondant à son vis-à-vis de la Mouvance, a laissé entendre ceci : « Nous irons aux élections législatives de 2023 et vous ne serez pas nommés ». Cette phrase résume dans quel camp la crainte peut s’installer.

Que cela soit le Prd, Les Démocrates, La Fcbe ou Moele-Bénin, si une seule formation réussit à franchir la barre des 10%, c’est l’Up et le Br qui vont en partir. Et ceci, du fait que le nombre de sièges qui sera attribué à cette formation politique, devenu du coup le 3e larron, est égal au nombre de sièges en moins pour l’Up et le Br.

Si c’est deux autres partis qui ont 10% de suffrages exprimés, en dehors de l’Up et du Br, c’est autant de sièges en moins pour les deux partis siamois qui étendent aujourd’hui leur hégémonie sur les autres formations politiques, suite aux lois sur la réforme du système partisan.

Même si le nombre de sièges à l’Assemblée nationale passe à 109, conformément aux nouvelles lois, ils seront partagés entre l’Up, le Br et les nouveaux arrivants qui réussiront à obtenir les 10% de suffrages exprimés sur toute l’étendue du territoire national.

C’est dire que l’Up et le Br ne vont plus s’arroger 89 députés, encore moins 109. Même s’ils maintiennent leur hégémonie, les partis siamois se réclamant du chef de l’Etat vont perdre forcément le privilège d’être les seuls et donc des avantages.



M.M
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