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Bénin : les travailleurs appelés à une grève générale d’avertissement de 48 heures
Publié le lundi 6 janvier 2014   |  Xinhua




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COTONOU- Les principales confédérations et centrales syndicales du Bénin ont appelé les travailleurs béninois à une grève générale d'avertissement mardi et mercredi prochains pour protester contre la violation des libertés syndicales et réclamer une amélioration de leurs conditions de vie et de travail, indique un communiqué syndical reçu dimanche à Cotonou.

Il s'agit notamment de la Confédération des syndicats des travailleurs du Bénin (CSTB), la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (CSA Bénin), la Confédération générale des travailleurs du Bénin (CGTB), la Centrale des syndicats du secteur privé et indépendant du Bénin ( CSPI) et la Fédération des syndicats des travailleurs des finances (FESYNTRA-Finances).

A travers ce communiqué, les leaders des organisations syndicales du Bénin ont estimé que les acquis des luttes des travailleurs et des peuples du Bénin ont été consacrés par la Constitution béninoise du 11 décembre 1990 en ce qui concerne les droits aux libertés, à la sécurité, à l'intégrité physique et à l' égalité des chances devant la loi.

Cepdnant, "depuis ces derniers temps, on assiste de plus en plus aux violations fragrantes et quotidiennes des libertés élémentaires, notamment par l'interdiction de marche pacifique des travailleurs ; la violation des franchises de la bourse de travail; l'interdiction d'accès aux médias publics aux organisations syndicales et enfin des défalcations sur salaires pour des grèves légitimes et légales", indique le communiqué.

Ainsi, à travers le même communiqué, ils exigent de l'exécutif béninois le respect scrupuleux et la jouissance sans entraves des libertés démocratiques et syndicales, la garantie de la sécurité à tous les citoyens, surtout des responsables syndicaux, des responsables des partis et organisations ne partageant pas les mêmes points de vue que le pouvoir.

Outre ces revendications, ils demandent aussi le paiement aux agents de l'Etat, y compris les enseignants des 25% d'augmentation décidé en 2011, la restitution des défalcations arbitraires sur salaire pour fait de grève licite et le relèvement du SMIG à hauteur de 60.000 frs cfa (environ 120 USD) dans le secteur privé et para-public.

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