Cotonou: Reprise des vols à main armée

Publié le mardi 5 juillet 2022 | Matin libre

© Autre presse par DR
Soumaïla Allabi Yaya à la tête de la direction générale de la Police républicaine.

(La Police républicaine a-t-elle baissé la garde ?)

Depuis quelques semaines, les braquages et vols à main armée ont repris dans les grandes villes du Bénin notamment à Cotonou. Ainsi, il ne se passe plus de semaines où l’on n’est confronté à un braquage dans lequel, les forcenés et hors la loi en arrivent à dérober de gros butins à leurs victimes. Ces derniers jours ont été d’ailleurs chauds dans la capitale économique. Si ces braqueurs ont réussi à emporter beaucoup d’argent à Midombo lundi 27 juin dernier, la même scène s’est également produite ce lundi 4 juillet à Saint-Michel où plus de 5 millions ont été arrachés à de nouvelles victimes. Pour dissuader la foule, la même pratique : des tirs de sommation. Chose déplorable, c’est que les éléments de la police républicaine n’arrivent pas à temps en ces lieux de braquage. Conséquence, les auteurs de ces actes désobligeants s’évadent dans la nature. En attendant que les enquêtes ne révèlent éventuellement l’identité de ces braquages effrayants en plein jour dans une ville comme Cotonou, il est évident de penser que d’autres grandes villes voire contrées du pays ne sont pas et ne seront pas à coup sûr épargnées. Même si l’insécurité zéro n’existe point dans un pays au monde, il est aussi nécessaire de rappeler que le Bénin a eu à tourner dos un tant soit peu à ces scènes de braquages ici et là où des populations sont terrorisées. Ceci, grâce à cette même police républicaine qui a eu à prendre les taureaux par les cornes en veillant au grain quant à la sécurité des personnes et des biens. Quid donc de cette gageüre ? Les éléments de la police républicaine ont-ils baissé la garde ? L’un dans l’autre, par ces braquages qui se répètent à nouveau, il est de bon ton que le Directeur de la Police républicaine Soumaïla Yaya et ses éléments réagissent. La quiétude des Béninois en dépend.

J.G

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