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Braquage d’un véhicule de convoyage d’argent: Le dossier affecté à la Criet

Publié le mardi 19 juillet 2022  |  Matin libre
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© AFP par YANICK FOLLY
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), à Cotonou, au Bénin.
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Les mis en cause dans l’affaire de braquage de véhicule de convoyage d’argent à Cotonou seront jugés par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). C’est ce qui ressort de la session criminelle du Tribunal de première instance de première classe de Cotonou, tenue ce lundi 18 juillet 2022. Cette session devrait connaître de l’affaire, mais le tribunal s’est déclaré incompétent, renvoyant le dossier devant la Criet.



C’est désormais la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme qui connaîtra de l’affaire de braquage de véhicule de convoyage d’argent à Cotonou. Le sort des quatre personnes accusées dans ce dossier se trouve désormais entre les mains des juges de la juridiction spéciale installée à Porto-Novo.

En effet, le président de Céans, Nasser Linssoussi, après l’ouverture de la séance, a invité les prévenus qui tour à tour à la barre, ont décliné leur identité et choisi leur langue d’audition. Il s’en est suivi la lecture de l’ordonnance de mise en accusation. Il en ressort qu’il est reproché à trois des mis en cause, tous agents d’une société de sécurité à Cotonou, d’avoir soustrait frauduleusement avec violence, une somme de un milliard deux cent soixante-quatorze millions cinq cent mille franc CFA (1.274.500.000 FCFA), au cours d’un convoyage de fonds. Au quatrième accusé, il est reproché des faits de recel de vol estimé à dix millions (10 000 000) FCFA. Deux accusés ont rejeté en bloc les faits d’association de malfaiteurs, abus de confiance aggravé, complicité d’abus de confiance aggravé et de vol retenus contre eux. Le troisième accusé lui a reconnu les faits de vol qualifié, mais ne reconnaît pas les charges d’association de malfaiteurs retenus contre lui. Le quatrième accusé a pour sa part rejeté en bloc, les faits de recel de vol retenus contre lui.

Dans la suite des débats, l’un des avocats de la défense a soulevé la question de la violation du délai raisonnable de jugement des personnes mises en cause. Il a pour ce faire exhibé une décision de la Cour constitutionnelle, indiquant que ce délai a été violé, ce qui implique la nullité des poursuites. Une interpellation qui a laissé indifférent le président de Céans qui a plutôt invité le représentant du ministère public à faire un rappel des faits reprochés aux accusés.

Devant la Criet

Après le rappel, le représentant du ministère public a indiqué qu’il est du ressort de la Criet, de juger une affaire dont le montant est supérieur ou égal à cent millions (100. 000. 000) FCFA. Il a alors invité le tribunal à se déclarer incompétent et à envoyer l’affaire devant ladite juridiction.

Une demande rejetée par les avocats de la défense, mais acceptée par celui de la société de sécurité, maître Amos Akondé.

Le président de Céans a suspendu l’audience pour délibérer sur la compétence ou non du tribunal de juger l’affaire. Accédant à la requête du ministère public, le président de Céans, à la reprise de l’audience, a déclaré le tribunal incompétent. Le dossier est alors envoyé à la Criet.

Th.A
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