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Kadiri Gandé Bata, coordonnateur Br à Parakou au sujet des législatives de 2023 : « Les jeunes doivent prendre conscience que la violence ne mène à rien »

Publié le jeudi 21 juillet 2022  |  Fraternité
Kadiri
© Autre presse par DR
Kadiri Gandé Bata, coordonnateur Br à Parakou
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Le coordonnateur du 3ème arrondissement de la commune de Parakou, membre du parti Bloc Républicain a, à travers un entretien, opiné sur les élections législatives du 8 janvier 2023. Sensibiliser les jeunes à s’enrôler et à traverser une période électorale apaisée préoccupe Kadiri Gandé Bata.

Les élections législatives sont pour le 8 janvier 2023. Tout calcul fait, il reste 6 mois qui nous séparent de cette échéance-là. Comment appréciez-vous le déroulement du processus ?
Tout se déroule à mon avis à un bon rythme. Vous n’êtes pas sans savoir que les acteurs chargés de toiletter la liste électorale c’est-à-dire l’ANIP fait déjà son travail et elle va incessamment apprêter la liste informatisée et la transmettre à la CENA pour que cette dernière puisse jouer sa partition. Ce qui est sûr, avec les informations que nous avons, nous remarquons que tout se passe au temps voulu donc les élections auront lieu à la date prévue par le gouvernement.

Pour vous, le gouvernement est donc en train de jouer pleinement sa partition ?
Bien sûr, il y a eu beaucoup de reformes qui sont en cours et, à mon humble avis, tout est clair et si on continue comme ça, nous donnerons une fois de plus la preuve que le Bénin est un pays de grande démocratie. Nous allons une fois de plus étonner le monde par notre exemplarité dans l’organisation des élections. En tout cas, je fais confiance au gouvernement qui est en place pour les diligences qu’il fera pour que les élections se déroulent à bonne date.

L’élection c’est le gouvernement c’est-à-dire l’Etat mais c’est également les acteurs politiques et les populations. Avec les acteurs politiques, comment ça se passe au niveau des partis politiques ? Dans votre cas à vous, vous êtes au niveau du Bloc Républicain (BR), qu’est ce qui se passe actuellement ?
Le BR auquel j’appartiens est un parti très structuré, il est régi par des textes et c’est ce qui fait d’ailleurs sa force. Je dirai également que nos responsables au niveau du parti sont des personnes bien averties dans la gestion des ressources humaines. Et elles font tout en ce moment pour que tout se passe bien. Je suis convaincu que le Secrétaire Exécutif National et les autres chefs du parti tels que l’He Gbian, l’He Rachidi Gbadamassi, le Ministre Adambi et tous les autres vont conjuguer leurs expériences afin que le BR sorte vraiment gagnant de cette compétition et affirme une fois de plus qu’il demeure une formation politique solide. Je pense qu’on n’aura aucun souci à se faire pour les élections.

La question cruciale c’est la désignation des candidats, la confection de la liste en temps voulu. Comment le parti entend surmonter cette phase fatidique ?
Je fais beaucoup confiance au ministre d’Etat Aboudoulaye Bio Tchané qui est en train de tout mettre en œuvre pour que tout se passe dans la clairvoyance et j’en suis fier parce que beaucoup de comités sont déjà mis sur pied pour effectuer un travail à la base. Ce qui va permettre d’identifier les personnes capables de représenter le BR et surtout de gagner au terme des élections. Je fais également confiance aux différentes instances de prise de décisions du parti et à nos dirigeants. Tout ira bien par la grâce de Dieu.

Parlons maintenant du climat politique dans le pays. A la fin des dernières élections, nous avons remarqué que le climat politique était un peu crispé, il y a eu beaucoup de méfiance, mais dernièrement le chef de l’Etat a rencontré plusieurs acteurs de la vie politique de notre pays, le président Boni Yayi par exemple. Avant lui, il y avait Nicéphore Dieudonné Soglo et on apprend même que les rencontres vont se poursuivre. Quelle est votre appréciation par rapport à cette démarche ?
Je profite de l’occasion pour saluer très sincèrement le Président de la République pour sa main tendue à l’endroit des anciens Chefs d’Etat parce que le président pose des actes assez évocateurs qui prouvent qu’il est véritablement un homme d’Etat. Aujourd’hui ça crée une décrispation totale et nous les jeunes nous devons prendre conscience et suivre l’exemple du Chef de l’Etat pour la nation voire même pour l’Afrique. Et savoir que lorsqu’on est responsable au rang d’un Chef d’Etat, il faut prendre du recul pour gérer certaines situations. Nous jeune, nous devons rester solidaires, laisser les querelles pour que les élections se déroulent dans la paix, la transparence et dans la quiétude. En retour je voudrais que les anciens Présidents puissent apporter leur contribution à la construction d’une nation juste et pacifique. Le Chef de l’Etat a donné toute la preuve de sa bonne foi, la balle est maintenant dans le camp de ses prédécesseurs.

Que souhaitez-vous ? On parle d’élection inclusive avec les partis de l’opposition qui n’étaient pas présents lors des dernières élections, qu’en dites-vous ?
Je leur demande de faire une sensibilisation au niveau de leurs militants pour que les élections se déroulent sans difficultés car nous effectuons déjà un très grand travail au niveau de nos bases respectives pour que les prochaines élections législatives soient explicites. Aussi je voudrais qu’ils se mettent en phase avec les lois électorales, que ces partis remplissent toutes les formalités nécessaires pour être en lice. On ne veut plus entendre après « on nous a empêchés de participer à telle ou telle élection »

Vous êtes donc entrain de promouvoir des comportements de paix à la base. Que faites-vous concrètement dans ce sens ?
Nous sensibilisons les jeunes à se faire enrôler et à une prise de conscience car la violence ne conduit à rien. C’est d’ailleurs pour cela que le chef de l’Etat a fait appel à ces anciens pour qu’ils puissent rester solidaires. Ainsi nous les jeunes nous devons faire pareil et rester solidaires pour le développement de notre pays.

Votre mot de la fin ?
Je remercie sincèrement le Chef de l’Etat pour l’amour qu’il porte pour sa patrie et nous remarquons que les autorités des pays occidentaux comme la France témoignent de la vitalité de la démocratie béninoise. Et je peux vous dire que je suis fier d’être béninois. Je demande au peuple béninois de rester serein et solidaire. Je vous remercie.
Propos recueillis par Anselme ORICHA (Stag.)
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