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Bureau politique de l’Up: La thèse d’une retraite consentie ne convainc pas

Publié le vendredi 22 juillet 2022  |  Matin libre
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© Autre presse par DR
Le président de l’Union Progressiste, Bruno Amoussou
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Qui va rompre le silence en premier ?)

Bruno Amoussou, Idji Kolawolé, Mathurin Coffi Nago et autre débarqués des instances dirigeantes de l’Union progressiste (Up). Est-ce une retraite politique consentie ou involontaire ? La question est sur beaucoup de lèvres. Ceci, d’autant plus qu’on est à quelques mois d’une échéance électorale majeure. Grands électeurs qu’ils sont, Amoussou, Nago et Idji voudraient certainement conduire la liste Up aux Législatives. Une telle occasion est pour tout membre du Bureau politique d’un parti l’occasion de faire passer ses choix, de glisser sur la liste de candidatures les noms de fidèles compagnons qui ne jurent que par eux, de montrer à d’autres leur gratitude pour tel ou tel service rendu.
Tout candidat à un poste politique sait qu’il n’a aucune chance s’il n’est dans les bonnes grâces de ceux qui décident. De ce fait, il y a certainement des députés de la 8e Législature qui se voyaient déjà au Parlement en 2023, du fait de leur proximité avec l’un ou l’autre des caciques de l’Union progressistes aujourd’hui débarqués. Ils n’auraient jamais imaginé qu’à 6 mois des élections, l’Up change de main.

De même, les dinosaures déchus n’avaient pensé qu’ils n’auraient aucun contrôle sur la liste des candidats. D’un côté comme de l’autre, l’avènement de Joseph Djogbénou à la tête du parti Union progressiste suscite certainement des grincements de dents. Dans ces conditions, la thèse d’un départ négocié et consenti est difficilement acceptable. Seulement, saura-t-on un jour les circonstances de leur départ ? Le plus évident est qu’aucun d’eux ne risque de prendre officiellement la parole pour dire qu’ils ont été débarqués de force, encore moins le chef de l’Etat qui demeure le maître du jeu. Mais quand on rumine une frustration pendant un moment, il arrive qu’on laisse échapper, dans des bribes de conversation, son réel état d’âme, sans le vouloir. Tout comme le chef de l’Etat, dans une tentative d’explication, peut, sans le vouloir, laisser échapper des mots qui en disent plus long sur les motifs réels de ces changements à la tête de l’Up et si ils se sont opérés contre l’avis des concernés. A la presse de tendre les oreilles, au moment opportun.

M.M
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