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Grève d’avertissement des confédérations syndicales : Les enseignants du Borgou-Alibori s’activent, Natitingou se désolidarise, Cotonou en ordre de bataille
Publié le mardi 7 janvier 2014   |  Educ'Action


Marche
© aCotonou.com par TOP
Marche de protestation des organisations syndicales contre la violation des libertés publiques
Vendredi 27 Décembre 2013 : La marche des organisations syndicales pour protester contre la situation socio-économique est réprimée par les forces de l’ordre Photo : (En gilet) Dieudonné Lokossou, Secrétaire Général de la Confédération des Syndicats Autonomes et Pascal Todjinou, Secrétaire Général de la Confédération Générale des Travailleurs du Bénin (En chemise verte)


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Les enseignants du Borgou-Alibori s’activent, Natitingou se désolidarise, Cotonou en ordre de bataille

Comme une trainée de poudre, l’information s’est répandue le vendredi 27 décembre dans tout le Bénin, sur facebook et donc dans le monde entier. La marche pacifique organisée par les confédérations syndicales et la FESYNTRA-FINANCES a été réprimée à sang. En réponse à ce drame, tous les secrétaires généraux se sont mis d’accord pour une grève d’avertissement de 48 heures les mardi 07 et mercredi 08 Janvier 2014. Cette grève exige notamment le respect scrupuleux et la jouissance sans entraves des libertés démocratiques et syndicales, le relèvement de leurs fonctions : Azande Placide, préfet du département de l’Atlantique-Littoral ; Agossadou Pierre : commissaire central de la ville de cotonou, la question des 25% des enseignants.

A Parakou, les enseignants s’activent sur le terrain.

En prélude à la motion de grève adressée au ministre du travail, de la fonction publique, de la réforme administrative et institutionnelle, chargé du dialogue social par les Confédérations syndicales et la Fesyntra-finances pour dénoncer l’attitude qualifiée de belliqueuse du gouvernement, sa mauvaise gestion des affaires du pays et sa volonté de remettre les travailleurs et le peuple béninois à genou et pour protester contre la volonté dite délibérée du gouvernement d’appauvrir et de remettre en cause tous les acquis démocratiques, les enseignants des départements du Borgou et de l’Alibori, s’activent sur le terrain pour la réussite de ce mouvement. La motion de grève se multiplie comme du pain. Les conducteurs des taxis interurbains sont mis à contribution pour l’acheminer vers les communes de l’intérieur. Ceux qui ont la chance d’avoir accès à internet se la partagent. Les réseaux sociaux ne sont pas du reste. A en croire certains secrétaire généraux, cet engouement du personnel enseignants en poste dans ces deux départements réside dans les points 5 et 6 de ladite motion. Qu’il vous souvienne que dans un passé pas si lointain, le point 5 avait fait l’objet d’un bras de fer entre le gouvernement et les enseignants réunis au sein du Front d’action. Malheureusement, cette revendication, compte tenu des difficultés financières de l’heure, le gouvernement n’a pu accéder à la requête des enseignants. Par contre il a procédé à des défalcations sur salaire pour fait de grève. Ce qui aujourd’hui revient au devant de la scène comme une revendication inscrite au point 6. Vraisemblablement les portes des écoles seront fermées dès demain. Et c’est l’avenir de milliers d’écoliers et élèves qui se trouve ainsi sacrifié.

A Natitingou, des enseignants appellent au boycott

Contrairement à leurs collègues de Parakou, les enseignants du CEG 1 de Natitingou ont appelé au boycott de la grève estimant qu’il n’est pas question de manquer les cours sous un fallacieux prétexte de privation de liberté. Reste à savoir si cet appel sera entendu.

Il faut néanmoins retenir que d’une façon générale, les différents syndicats se mobilisent pour un mouvement coordonné. En attendant demain, on croise les doigts.

Lire la motion de grève.

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