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Bénin : paralysie générale de l’administration publique
Publié le mercredi 8 janvier 2014   |  Xinhua




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Les travailleurs béninois ont entamé ce mardi une grève générale d'avertissement de 48 heures en vue de protester contre la violation des libertés syndicales et réclamer une amélioration de leurs conditions de vie et de travail.

Dans les administrations publiques à Cotonou, capitale économique du Bénin, le mot d'ordre des centrales, confédérations et fédérations syndicales a été respecté par la majorité des travailleurs béninois.

Dans plusieurs ministères, notamment du Plan, de la Fonction publique, des Finances, de la Santé, de la Justice, les bureaux sont fermées.

A la Faculté des Sciences de la santé de Cotonou, les enseignants ont brillé par leur absence au point où les soutenances programmées pour ce jour ont été reporté à une date ultérieure.

De même au Centre national hospitalier et universitaire de Cotonou, centre de référence du pays, seuls quelques étudiants en année de spécialisation sont réquisitionnés pour assurer un service minimum. Dans les établissements scolaires publics, seuls les professeurs vacataires sont présents pour encadrer les élèves et écoliers ayant effectué le déplacement dans ces lieux.

Outre ces administrations publiques, la radio et la Télévision publiques béninoises sont aussi entrées dans le mouvement de grève en réduisant leurs programmes par des flashes d'informations et des tranches de musiques.

Les Centrales, Confédérations et Fédérations syndicales exigent de l'exécutif le respect scrupuleux et la jouissance sans entraves des libertés démocratiques et syndicales, la garantie de la sécurité à tous les citoyens, surtout des responsables syndicaux, des responsables des partis et organisations ne partageant pas les mêmes points de vue que le pouvoir.

Outre ces revendications, ils demandent aussi le paiement aux agents de l'Etat, y compris les enseignants des 25% d'augmentation décidé en 2011, la restitution des défalcations arbitraires sur salaire pour fait de grève licite et le relèvement du SMIG à hauteur de 60.000 frs cfa (environ 120 USD) dans le secteur privé et para-public.

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