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La Presse du Jour N° 2047 du 8/1/2014

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Tension sociale : Yayi met de l’huile sur le feu
Publié le jeudi 9 janvier 2014   |  La Presse du Jour


Le
© Autre presse par DR
Le chef de l’Etat Beninois, Yayi Boni.


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Le président de la République n’est certainement pas prêt à écouter les revendications des confédérations et Centrales syndicales qui ont enclenché une grève de 48 heures depuis hier. Au contraire, Boni Yayi les accuse d’être l’un des maux qui freinent le développement du pays.


Boni Yayi règle un a un ses comptes. Après avoir répondu au discours du président de l’Assemblée nationale sur le malaise que vivent actuellement les Béninois, il s’en est pris à ceux qui freinent le développement du Bénin à l’occasion de la cérémonie de présentation de vœux hier, mardi 7 janvier 2014, au Palais de la Marina. C’est à une certaine société civile que Boni Yayi s’est adressé à cette occasion.

Selon le compte rendu de la cérémonie fait par la cellule de communication du président de la République, Yayi, dans un langage de vérité, a mis le doigt sur les plaies qui freinent le développement de notre pays au nombre desquelles la corruption, la mauvaise foi, la perte de confiance dans les institutions, les accointances entre la société civile et les milieux politiques et d’affaires, etc.


Accointances entre la société civile et les milieux politiques et d’affaires, un langage de plus en plus tenu à l’endroit de certains responsables de la société civile et syndicaux que le chef de l’Etat vient de faire sien. Ce qui n’est certainement pas de nature à apaiser la tension sociale amplifiée par la répression sanglante de la marche du 27 décembre 2013.
Le mutisme de l’Exécutif


Dans tous les cas, dans les milieux syndicats, la grève de 48 heures lancée hier sera reconduite autant qu’il le faut jusqu’à satisfaction des revendications inscrites dans la motion envoyée au ministre en charge de la fonction publique et du travail. Que le père de la Nation en ajoute au mécontentement des responsables syndicats et des travailleurs ne fera qu’empirer la situation.

Pourtant, le gouvernement et son chef pouvaient calmer cette colère juste après la répression sanglante de la marche. Mais le gouvernement a plutôt pris l’option de négocier la suspension de la grève au lieu d’exprimer sa compassion vis-à-vis des blessés. Yayi et ses ministres se sont mués dans un silence qui pourrait leur s’avérer difficile à gérer à la longue. Qui des organisations syndicales ou du gouvernement aura gain de cause, la suite des événements édifiera.


Grégoire Amangbégnon

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