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Bénin/Politique : Ousmane Alédji reconnait une qualité à Joseph Djogbénou

Publié le samedi 27 aout 2022  |  les pharahons
Ousmane
© aCotonou.com par DR
Ousmane Alédji,acteurs culturels
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Dans un entretien accordé à Reporter Bénin Monde, l’entrepreneur culturel, Ousmane Alédji s’est prononcé sur l’actualité nationale. Du branle-bas dans les états-majors des formations politiques, à l’arrivée de Joseph Djogbénou à la tête de l’Union Progressiste, aucun sujet n’a été occulté par l’ancien conseiller du président Patrice Talon.
A l’entame de son intervention, il a salué l’arrivée de Joseph Djogbénou à la tête de l’Union Progressiste, non sans louer sa loyauté et sa fidélité à l’égard de l’actuel locataire de la Marina. « Beaucoup parlent de démission, moi je parlerai de déplacement de vision, déplacement d’énergie, déplacement de démarche et surtout le sacre de la loyauté. Je pèse mes mots », a laissé entendre Ousmane Alédji qui reconnait-là une qualité à l’actuel président de l’UP. « C’est une loyauté, une fidélité qui se poursuit. Il y a une succession de fidélité et de loyauté. Comme quoi en politique, ça existe aussi et il faut relever ça. J’aimerais que les jeunes qui entrent en politique observent ça. C’est pour dire qu’il n’y a pas que de la traitrise en politique », a-t-il fait savoir.
Sans langue de bois, il a fait savoir qu’en lieu et place de la constance politique, nous sommes habitués à une classe politique impudique. « On change de veste, de parrain, de maître et même de couverture comme on veut », va déplorer l’entrepreneur culturel.

S’exprimant sur l’inconstance du jeu politique, il relève le fait qu’il n’y a plus de militants politiques au Bénin. « Cela est le fait qu’on le veuille ou pas des leaders politiques. Les partis politiques sont aujourd’hui comme des coquilles sans contenu. Quand le responsable politique que je suis peut tout jeter et rentrer dans un autre parti et deux jours après il change de parti et est de l’autre côté, cela veut dire que le militant aussi peut s’autoriser ça. Plus personne ne milite derrière un leader. Il faut que le leader politique sache que son militant à la base le regarde et qu’il inspire le discours de son militant. Si le leader peut s’autoriser des « prostitutions », le militant aussi le peut et le fera », va conclure l’ancien conseiller du Chef de l’Etat.
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