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Fraternité N° 3519 du 9/1/2014

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Retard dans l’organisation des élections communales et locales : Sacca Lafia décline toute responsabilité
Publié le mardi 14 janvier 2014   |  Fraternité


Sacca
© Fraternité par DR
Sacca Lafia se décharge sur Mathurin Nago et les autres députés


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Le président du Conseil d’orientation et de supervision pour la correction de la Liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi), Sacca Lafia, est monté au créneau jeudi dernier au Palais des gouverneurs à Porto-Novo pour dénoncer les attaques dont fait l’objet cet organe qu’il dirige de la part de certaines autorités politiques du Bénin.

En effet, c’est un secret de polichinelle que depuis que la polémique autour de la non tenue des élections municipales, communales et locales enfle, plusieurs hommes politiques accusent les membres du Cos-Lépi. Car, lesdites élections ne peuvent être organisées sans la disponibilité d’une Lépi fiable. Pour le président du Cos-Lépi, la responsabilité de l’organe qu’il dirige n’est pas engagée dans la non tenue jusqu’à présent des élections municipales, communales et locales.

Dans un passé récent, le président de l’Assemblée nationale, le Professeur Mathurin Coffi Nago, a sans ambages accusé les membres du Cos-Lépi, dont la majorité sont des députés à l’Assemblée nationale, de ne pas jouer leur partition pour que la Lépi soit disponible pour l’organisation desdites élections. Pas plus tard que le jeudi dernier, dans son discours de vœux de nouvel an à ses collègues, le président de l’Assemblée nationale, le Professeur Mathurin Coffi Nago, est revenu à la charge. C’est ainsi que le président du Cos-Lépi, Sacca Lafia, accompagné pour la circonstance de deux autres membres du Cos-Lépi, en l’occurrence les députés Louis Vlavonou et Nicaise Fagnon, sont montés au créneau pour apporter des clarifications.

« …C’est une déclaration de mise au point et de clarification. A la faveur des vœux du nouvel an, beaucoup de responsables politiques de notre pays se sont inquiétés du fait que les élections municipales, communales et locales n’aient pas été organisées. Et la tendance générale des discours est de rendre responsable le Conseil d’orientation et de supervision pour la correction de la Liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi) de ce délai anormalement long pour l’organisation de ces élections.

Je voudrais au nom de mes collègues du Cos-Lépi, m’inscrire en faux contre cette tendance. Qu’il vous souvienne que le Cos-Lépi a été installé le 1er mai 2013. Le 1er mai 2013, on devrait avoir fini les élections municipales, communales et locales. Si on installe le Cos-Lépi après le 1er mai 2013, ça veut dire que le retard dans l’organisation desdites élections ne peut pas être lié au Cos-Lépi. Après l’installation du Cos-Lépi, il n’était indiqué nulle part qu’en 4 ou 5 mois, on devrait avoir fini de corriger la Lépi. On était donc tous en aventure. La mission qui est la nôtre est semée de beaucoup d’embûches. La première embûche est que ce n’est pas les 11 cadres Béninois membres du Cos-Lépi dont 9 députés et 2 hauts fonctionnaires qui vont seuls corriger la Lépi.

Il faut bien d’autres techniciens. Il faut aussi former d’autres Béninois qui vont concourir à ce travail. La deuxième condition pour faire ce travail est qu’il faut des ressources financières et c’est sur ces ressources que je voudrais m’attarder. Au début de notre installation, on estimait le coût du travail à 13,5 milliards de Fcfa. Ensuite, au vu de la réalité des coûts de certaines prestations, on s’est rendu compte qu’avec environ 10 milliards de Fcfa, le travail sera fait. Mais la réalité est qu’à la date d’aujourd’hui, on a reçu au total 3,5 milliards de Fcfa sur les 10 milliards dont on a besoin. Nous avons trouvé sous forme de reliquat de la Cps, environ 500 millions de Fcfa.

Donc, nous avons au total aujourd’hui environ 4 milliards de Fcfa. Pour les contrats des prestataires de services à signer, on nous a imposé le code des marchés publics dont vous connaissez la lenteur dans l’application. C’est depuis le mois d’octobre 2013 que nous avons écrit au gouvernement pour qu’on nous autorise à signer lesdits contrats. Du mois d’octobre, nous n’avons eu l’autorisation de signer les contrats avec les opérateurs technologiques qu’au mois de novembre.

A la date d’aujourd’hui, le contrat de l’opérateur qui doit faire les enregistrements complémentaires n’est pas encore signé. La plupart des contrats signés sont actuellement à l’enregistrement (…) Le 7 février 2014, nous serons suffisamment prêts pour afficher la Lépi. On avait prévu l’affichage pour le 6 janvier. Si cet affichage a été repoussé pour le 7 février, cela signifie que tout notre programme va glisser d’un mois. Quand l’affichage était prévu pour janvier, on pensait finir notre mission vers le 31 mai. Si nous glissons d’un mois, la fin des travaux sera pour fin juin. Alors, que les gens cessent d’accuser le Cos-Lépi… »

Propos recueillis par Karim Oscar ANONRIN

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