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Le Confrère de la Matinée N° du 20/12/2013

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Reconduction de la grève des syndicats :Tout le Bénin paralysé pour encore 48 heures
Publié le mercredi 15 janvier 2014   |  Le Confrère de la Matinée




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A partir de ce jour mercredi 15 janvier 2014, toutes les centrales syndicales vont encore se lancer dans la conquête de leurs droits. Ils reconduisent leur mouvement de grève suite à la répression qu’ils avaient subie le 27 décembre dernier à la bourse du travail lors de l’interdiction de la marche pacifique qu’ils avaient prévue.



Après un premier avertissement de 48 heures la semaine dernière, le Bénin sera encore paralysé cette semaine par la grève des centrales syndicales. Prévue pour démarrer ce jour mercredi 15 janvier, elle durera encore 48 heures. Ceci pour encore dénoncer leur ras-le-bol et les acharnements auxquels ils sont tous victimes. Les centrales syndicales reconduisent leur grève. La goutte qui a fait déborder le vase est surtout la répression qu’ils avaient tous subie lors de l’interdiction de cette marche pacifique organisée à la bourse du travail par certains syndicats pour dénoncer le malaise politique et social que traverse le pays le 27 décembre 2013. Il faut rappeler qu’au cours de cette répression, beaucoup de syndicalistes et partisans ont été blessés. Cet acte qui a fait couler beaucoup d’encre a suscité la colère dans le rang des syndicalistes. Pour ce faire, ils ont décidé d’adopter d’autres moyens de lutte plus rude pour montrer aux autorités de ce pays qu’eux-mêmes détiennent des forces qui peuvent peser lourdes sur les autorités qui réprimandent les droits des citoyens. Le gouvernement de la refondation continue de subir les affres de ses actes barbares du 27 décembre dernier qui aujourd’hui, lui créent beaucoup de dégâts financiers. Au lieu d’aller à la table de négociation, on brandit encore les menaces de défalcation qui ne sont guère les moyens de résolution de la crise créée par eux-mêmes. Mais comment peut-on comprendre que dans un pays démocratique, le Président de la République qui, dans ses propos, ne prône que la paix et la prospérité partagée, comment peut-on encore comprendre qu’une autorité qui ne base ses propos sur le père céleste, peut s’épargner du dialogue social. C’est surprenant et étonnant ! Que cela ne perdure pas trop car on sait quand ça commence mais on ne peut jamais savoir quand ça finira. Que les autorités béninoises reviennent à de meilleurs sentiments pour sauvegarder les acquis démocratiques du Bénin.

Juliette EZIN

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